Wand. Le groupe, déjà présenté sur Still in Rock le 5 août dernier, a fait paraître son premier LP le 26 août, via Drag City. Produit par Ty Segall, ce dernier attirera nécessairement l’attention de nombreux commentateurs. Sa musique le mérite.
Le titre introductif “Sender” est très impressionnant. Son contenu est moins méritant. Il en va de même pour “Clearer“, qui, à mon sens trop proche de l’univers de Fuzz, ne parvient pas encore à exploiter tout le potentiel de Wand. On attaque en revanche le vif du sujet avec “Broken Candle“. Ce titre, bien plus intéressant, fait parvenir à nos tympans les premiers accords psychédéliques de cet album. Mais il manque encore le grain de folie qui hérisse nos cheveux.
“Fire on the Mountain” est, pour sa part, un titre exceptionnel. Exceptionnel, car il est rare de croiser la route de morceaux qui parviennent à tant de variations tout en conservant un sens. On se dit alors que Wand est à la croisée des chemins entre Fuzz et le Tame Impala de Lonerism. C’est certes couru d’avance, mais la coupure qui intervient à 2min30 donne à “Fire on the Mountain” tout ce que l’on attend de ce style de musique : de l’adrénaline, encore et toujours plus. La guitare lyrique qui suit rappelle certains titres des seventies.
Immédiatement après vient “Flying Golem“. C’est le deuxième titre d’exception de cet album. Le dernier, également. Wand parvient à créer un stoner psychédélique qui contraste parfaitement entre la noirceur du premier genre cité et l’aspect fleurit du second. Et quel final ! Le reste de l’album contient des moments plus brillants que d’autres, à l’image de l’introduction très loungy de “Strange Inertia (Ctrl Alt Death)“, ou de celle à l’opposé beaucoup plus chaotique de “Fugue State“. “Generator Larping“, le titre conclusif, en fait beaucoup trop.
Un peu à l’image de l’artwork, Ganglion Reef est terriblement gardé par des mains monstrueuses qui protègent en fait un intérieur plutôt resplendissant. Les trois titres centraux sont excellents, le reste l’est bien moins. Une chose est sure, on entendra rapidement reparler de son leader, Cory Thomas Hanson. Un potentiel énorme qui trouvera j’en suis sur rapidement son album phare.
(mp3) Wand – Flying Golem
Liens afférents :
Album Review de Fuzz (Fuzz)
Album Review de Lonerism (Tame Impala)
Anonyme
Vraiment très peu construite cette review dommage ..