Jackson Scott, c’est un artiste sur lequel j’ai beaucoup écrit en 2013 / 2014. Je me revois, sur un canapé New-Yorkais, à écrire sur la musique de Jackson, un casque sur les oreilles alors que la pièce grouillait de monde et de discussions j’en suis sûr passionnantes. Il fallait que je contribue à la diffusion de ses quelques morceaux que je trouvais – et trouve toujours – géniaux. J’interviewais Jackson en avril 2014 (ici). Je ne cesse de penser au retour de Nickelback depuis lors, bref.
Melbourne (2013) et Sunshine Redux (2015) sont deux albums excellents, de véritables chef d’oeuvres en matière de pop spectrale. Il se faisait également remarquer sous le nom de Calypso (2015), et depuis, silence. C’est donc non sans joie que j’écris aujourd’hui sur Cherry Chromatic Indolence, son nouvel EP paru le 26 octobre dernier.
La bonne nouvelle, c’est que Jackson Scott n’a rien perdu de son flegme. La musique qu’il délivre est toujours aussi fantomatique (voir le classement des groupes de pop spectrale et martienne, ici), preuve en est dès le premier titre, “Love Can Be“. Jackson y dédouble sa voix, il ajoute un gros écho et fait bouillonner le tout dans une production mid-fi pop. C’est la formule qu’il utilise depuis plusieurs années déjà. Lui seul et Alex Calder savent comment la magnifier.
“333” est plus énigmatique, Jackson y mêle esprit de Noël, église et revenants. “All Aces“, le genre de titres composés dans une chambre, se rapproche davantage de la musique martienne que les autres. Il conclut sur “Auburn Queen“, un titre de paroisse, un titre glaçant et cabalistique. Je ne crois pas avoir un jour entendu quelque chose de semblable. Avec Cherry Chromatic Indolence, Jackson Scott passe du statut de fantôme à celui de guru occulte. C’est en tout point fascinant.
La bonne nouvelle, c’est que Jackson Scott n’a rien perdu de son flegme. La musique qu’il délivre est toujours aussi fantomatique (voir le classement des groupes de pop spectrale et martienne, ici), preuve en est dès le premier titre, “Love Can Be“. Jackson y dédouble sa voix, il ajoute un gros écho et fait bouillonner le tout dans une production mid-fi pop. C’est la formule qu’il utilise depuis plusieurs années déjà. Lui seul et Alex Calder savent comment la magnifier.
“333” est plus énigmatique, Jackson y mêle esprit de Noël, église et revenants. “All Aces“, le genre de titres composés dans une chambre, se rapproche davantage de la musique martienne que les autres. Il conclut sur “Auburn Queen“, un titre de paroisse, un titre glaçant et cabalistique. Je ne crois pas avoir un jour entendu quelque chose de semblable. Avec Cherry Chromatic Indolence, Jackson Scott passe du statut de fantôme à celui de guru occulte. C’est en tout point fascinant.
(mp3) Jackson Scott – 333
Tracklist: Cherry Chromatic Indolence (EP, 2019)
1. Love Can Be
2. 333
3. All Aces
4. Auburn Queen
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