Pinch Points – LIVE at RRR
Live, 20 March 2020
[post-skate]
EN: One of the very best representatives of the post-skate scene, Pinch Points recently had the terrific idea of releasing a live album. If we know all the tracks by heart, it’s impossible not to get caught up in the cathartic hurricane the band is here proposing. “Liquid Stone – Ground Up – System Failure” would make Parquet Courts cry. With this album, it becomes evident that post-skaters are among the best performers in the entire world. By recording the first live LP of its kind, Pinch Points just made it to the history of underground music.
FR: Représentants flamboyants de la scène post-skate, Pinch Points a eu l’excellente idée de faire paraître un album live pas plus tard que la semaine dernière. Si l’on connait bien entendu tous les titres par coeur, impossible de ne pas se laisser embarquer par le cyclone cathartique qu’il propose ici. “Liquid Stone – Ground Up – System Failure” ferait pleurer Parquet Courts. Avec cet album, il devient une évidence que les post-skateurs font désormais parties des meilleurs performeurs au monde. Pinch Points, en enregistrant le premier un live du genre, vient donc participer de l’histoire de la musique underground.
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Mapache – From Liberty Street
LP, Yep Roc Records,
20 March 2020
20 March 2020
[country folk]
EN: I‘m not used to writing about folk music anymore. The genre has become flat; it doesn’t say much anymore except “look how I am“. But things are different with Mapache. Mapache’s new album, From Liberty Street, is full of clichés, but they are the sweet clichés of country music that come up most often. If “Read Between The Lines” is the natural single of this album, “Face is Blue” and “Cherry Barb” are more innovative, more West Coast Pop Americana. In the end, Mapache is part of this movement which tends to rehabilitate southern music, although the band is from California. For Europeans like us, this may seem strange and folkloric, two reasons why we should devote more than a simple listening to this LP.
FR: Je n’ai plus vraiment l’habitude d’écrire sur de la folk. Le genre est devenu trop plat, je trouve, il ne dit plus grand-chose si ce n’est “regardez comme je suis“. Mais les choses sont différentes avec Mapache. Son nouvel album, From Liberty Street, est bourré de clichés, mais ce sont ceux de la country qui reviennent le plus souvent au galot. Si “Read Between The Lines” est le single naturel de cet album, “Face is Blue” et “Cherry Barb” ont pour eux d’être plus innovants, plus West Coast Pop Americana, comme qu’ils disent. Au final, Mapache participe de ce mouvement qui tend à réhabiliter le sud dans l’esprit des Américains. Pour les Européens que nous sommes, cela peut sembler étrange et folklorique, deux raisons pour lesquelles il faut consacrer plus d’une simple écoute à cet album.
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Plebs – Work
EP,
13 March 2020
13 March 2020
[garage punk rock]
EN: The general interest in the garage rock scene may be dying (study), but that doesn’t stop terrific releases from flourishing. Plebs is a great proof of this. The band originated from Melbourne just released a new EP on March 13th, and it’s excellent! The first song says everything we need to know about this entire collection of songs: the music is garage rock, the vocals are garage punk, and the intention is definitely laid back (see “Boring Yuppie Lifestyle“, currently running for the best heading of the year). If I sometimes find similarities with Idles, (see “Harassing“), the band finally delivers the typical sound of this slacker-Australia. “Manager” final is grandiose! No doubt, Plebs is among Oz’s best new bands.
FR: L’intérêt général pour la scène garage rock se meurt peut être (étude), mais cela n’empêche pas la floraison d’excellentes sorties. Plebs en est la preuve. Ce groupe originaire de Melbourne a fait paraître un nouvel EP le 13 mars dernier. Sans grande surprise, il défonce. Le premier titre, “Stop“, dit déjà tout ce que l’on doit savoir sur lui : l’instru est garage rock, les vocals sont garage punk, et l’intention est tout aussi noirâtre que cheesy (voir “Boring Yuppie Lifestyle” qui tient pour l’instant la palme du meilleur nom de l’année). Si j’y trouve parfois du Idles, (voir “Harasser“), le groupe délivre finalement le son typique de cette Australie qui, empêtrée dans la Little Fat Lamb, ne peut jamais s’empêcher bien longtemps de montrer son côté slacker. Pas de doute, nous sommes bien au pays des Aussies.
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MOAR
LP, Belly Button Records, 20 March 2020
[psych garage rock]
EN: MOAR is a band from Antwerp on which I wrote some love letters two years ago (here). Member of the Belly Button Records’ gang, he just released a new LP that will bring shame to all the bands who once thought that copying John Dwyer would be good enough to deliver good psychedelic garage music. Starting strongly with “I’m Jon“, it quickly gives way to “Mr Green“, true masterpiece of this album. I doubt that any Still in Rock readers could resist it.
FR: MOAR, c’est un groupe originaire d’Anvers sur lequel j’ai déjà eu l’occasion d’écrire il y a deux ans de cela (ici). Membre de la team majustueuse du Belly Button Records, il vient de faire paraître un nouvel LP a fait pâlir d’envie tous les types qui, un jour, on cru que copier John Dwyer leur permettrait de délivrer du bon garage psychédélique. Il commence très fort avec un “I’m Jon” qui, comme un pied de nez, laisse rapidement place à “Mr Green“, pièce maitresse de cet album. Je doute que le moindre lecteur Still in Rock ne puisse y résister.
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Bonus:
Meat Wave – “No Light“
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