Darwin Deez est un concept à lui tout seul. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, cela ne saurait tarder tant cet artiste vous fera voyager vers une pop mélodique, ultra pétillante. A écouter sous un soleil de plomb, un verre d’eau fraiche à la main.
Darwin Deez a fait un tour par l’université de Wesleyan dans le Connecticut, celle qui a révélé les MGMT, rien que ça. Pourtant, les études que lui imposent ses parents vont très vite le décourager, il décide donc de monter un petit groupe avec des amis, les « Creaky Boards » qui l’an dernier accuseront les infects Coldplay de leur avoir piqué une chanson sur leur dernier album (si on peut appeler ça un album, j’en doute).
Darwin Deez va enregistrer l’album chez lui, en solo, tel James Murphy des LCD Soundsystem. Il est rejoint sur scène par les membres du groupe à qui il impose donc ses créations, étrange façon de fonctionner, et pourtant ô combien efficace.
Ses textes sont noirs, il y évoque constamment la mort et la solitude, sa musique elle est ensoleillée, pleine de vie et de communion. Un paradoxe dont Darwin Deez joue avec une facilité déconcertante. Still in Rock excuse alors son horrible accent américain et souhaite longue vie à un artiste dandy qui vient de produite un premier album de qualité.
(mp3) Darwin Deez – Radar Detector
(mp3) Darwin Deez – Up in the Clouds (version originale)
(mp3) Darwin Deez – Up In The Clouds (by Mr Flash)
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