” Comment ma vie a changé lors du meilleur concert ever ever ever … “
The Dead Weather, Milwaukee Avenue, Congress Theather, Chicago, IL. Le 30 juillet 2010. Best show ever. Voir Jack White en live était le rêve absolu, un aboutissement, une fin en soi. Je n’avais pas idée de la grandeur de l’événement.
Juste à le droite de la sécurité, Still in Rock s’y trouvait. Best place ever 🙂
Lorsque les Dead Weather entrent sur scène, ce n’est pas moins Dean Fertita (des Queens of the Stone Age), Jack Lawrence (des Raconteurs), Alison Mosshart (des Kills) et Jack White qui se présentent à nous. Que la fête commence.
Alison Mosshart
Jack Lawrence
Jack Lawrance à la basse va livrer une prestation de très haut niveau. Voilà pourquoi Jack White compose deux groupes avec ce dernier. Dead Fertita reste un peu plus en retrait, il assure néanmoins d’excellents solos de guitare lorsque Jack White est à la batterie.
Alison Mosshart va illuminer la soirée d’une prestance exceptionnelle. Ornée d’une coupe de cheveux futuriste, elle bouge sur scène telle une déesse sortie de ténèbres les plus terrifiantes. Elle joue également de la guitare à la perfection, et lorsque “Cut Like a Buffalo” fait résonner l’arène, Alison s’allonge à même le sol, la tête collée contre les basses, elle savoure le moment hors norme que le groupe est en train de nous faire vivre.
Puis Jack White. Les frissons me viennent dès lors que je repense à la moindre seconde passée à le fixer, à m’en imprégner. Il réalise la première moitié du concert à la batterie, assure les coeurs et quelques solos. Lorsqu’il se lève pour venir chanter pour la première fois, il marche sur la scène, tranquillement, passe par le backstage. Des milliers de personnes sont alors les yeux rivés sur cet être qui nous apparait tel un mirage. Comment croire avoir Jack White devant ses yeux ? Impossible.
Lors de la deuxième partie, Jack White se trouve à la guitare électrique, il la fait crier comme personne ne le peut, fait résonner tous les sons des Dead Weather en diffusant un sentiment de transe dans un public complètement zombifié par l’événement. Il chante ensuite en compagnie d’Alison, tous deux collées, faisant oublier son union avec Karen Elson.
Les yeux fermés, les corps en sueurs, les sons résonnent de plus en plus fort, les guitares sont de plus en plus distordues. Lorsqu’Alison monte sur les bases pour venir embraser son public, les coeurs s’arrêtent, les regarde se perde vers une éternité musicale que nous possédons à ce moment là.
Une fois le concert terminé, le groupe salue son public avec un immense sourire, conscient d’avoir livré leur meilleur show. À ce moment-là, la guitare électrique de Jack White se fait toujours entendre, mon coeur s’emballe, je ne trouve à nouveau plus ma respiration, j’ai envie d’exploser ou de pleurer, me laisser aller à la déchéance après avoir vécu l’impensable.
L’impression d’avoir vécu un rêve demeure, comme ci cette soirée avait été la plus exceptionnelle de toutes, trop belle pour être réalité.
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