Connan Mockasin, un sacré personnage. Le premier article de Still in Rock à propos de notre néo-zélandais du jour date d’il y a plus d’un an déjà (ici), pourtant, le mystère plane avec toujours autant de force et d’épaisseur autour de cet artiste. J’écrivais à l’époque ces quelques mots :
“It’s Choade My Dear
” est la prestation du groupe la plus accessible de toutes. Impossible de ne pas tomber sous le charme d’une telle chose. “Faking Jazz Together” est enivrante, cette chanson est inconfortable et pourtant attirante, une sorte d’ensorcellement. “Forever Dolphin Lover” enfin est à ne pas en douter la pièce musicale la plus recherchée de l’album. Plus que jouissif, l’extase.
Certains titres atteignent des sommets musicaux et de créativité rarement gravis. Cette musique aquatique est une délivrance, un mets à consommer avec modération. Ceux qui tenteront l’expérience n’en seront assurément pas déçus.
Je tiens aujourd’hui à vous entretenir d’une version live de son album “Please Turn Me Into the Snat“. La nouveauté de cette dernière est le psyché plus développé encore qui semble prendre le pas sur l’expérimental de la version studio. Seuls 7 titres composent cette pièce musicale hors du commun. “Faking Jazz Together” incarne la puissance jazz de Connan, des ondes de tranquillisants servies sur leur plateau de génie musical. “It’s Choade My Dear” est la version la plus fidèle à l’album studio, “Forever Dolphin Love” de presque 13 minutes est incroyable pour vous faire planer en apesanteur les 8 premières minutes et vous faire décoller vers monts et merveilles les 5 restantes avec ce psyché extraordinaire. “Sneaky Sneaky Dog Friend” est le titre qui gagne le plus à disposer de sa version live, c’est tout juste sucré et tellement entrainant que l’on ne saurait se retenir de se tortiller dans tous les sens.
Connan Mockasin est en live une créature tout aussi étrange sinon bien plus que sur l’album studio dont on se délecte depuis quelques mois. Il sera en concert lundi prochain (10 octobre) à la Maroquinerie (ici). À ne surtout pas manquer, un compte rendu vous sera fait sur Still in Rock.
Liens afférents :
2 Comments
-
Still in Rock
Tout à fait exact pour la NZ, je sais pas ce qui m'a pris. En revanche il semblerait qu'il ne vive plus à Londres : voir http://www.iheart-magazine.com/
Caro
Il n'est pas plutôt Neo-Zelandais installé à Londres?