Aaron Embry. Il est des artistes dont les premières secondes ne laissent planer aucun doute, que vous les connaissiez ou pas, ils sont au dessus du lot. Aaron Embry est de ceux-là. Cette sensation de vous dévoiler un trésor est la plus agréable de toutes, voici le contenu de celui-ci.
Aaron Embry vient tout droit de Californie. Producteur du premier album du groupe Avi Buffalo (ici) ainsi que pianiste d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros (ici), il a écrit des nombreux textes pour toute sorte d’artistes, dont Elliot Smith, rien que ça. Mais finalement, le CV n’a rien à voir dans tout ça, Aaron Embry est un artiste à fleur de peau qui semble réaliser le synthèse de Christopher Owens et Sufjan Stevens. Comment aussi ne pas remarquer les ressemblances avec la slowcore de Cass McCombs. Un délice.
Tiny Prayers, son premier album solo, sortira le 18 septembre prochain. Un premier titre B-Side vient annoncer la couleur. Il s’agit de “No Go“, splendide ballade qui flirte avec pop, slowcore, jazz et folk. On se rapproche doucement de la musique qu’avait en tête Jack Kerouac, d’un genre semblable à Francis Lung, batteur de Wu Lyf (ici). Trêve de référence, la musique de Aaron Embry séduit avec simplicité qui ose l’écouter, délivrée avec sincérité et sans apparat. Actuellement en mini tournée avec Father John Misty (ici), vous pouvez compter sur Still in Rock pour vous tenir informé du moindre mouvement musical de l’artiste. Le mieux dans tout ça ? On sait déjà que son album contiendra dix titres, et vous connaissez ma théorie à ce sujet … (et sinon, c’est mal, voilà tout).
Anonyme
Très prometteur en effet !