Classement 2012 : Meilleurs opus 20 à 11

Cet article inaugure une petite série d’autres concernant le classement des titres et opus de l’année 2012. Véritable institution au sein de la blogosphère, ce classement a pour but de faire un état des lieux de l’année écoulée, rappeler les forces en présence, et ne garder que le meilleur. Commençons avec ce Top 20 des meilleurs albums.





———-



20. Divine Fits – A Thing Called Divine Fits 
(lire Album Review)


Plusieurs albums à note égale auraient pu figurer à cette vingtième position. Seulement voilà, Britt Daniel, aussi leader de Spoon, est un très grand artiste largement méconnu pour ne produire que des opus qui ne figurent que très rarement dans les tops 10. Divine Fits est l’auteur d’un très efficace premier opus d’Indie Rock, il fallait que ce soit dit.

19. The Walkmen – Heaven (lire Album Review

Cette année, The Walkmen a fait paraître son meilleur album. Hamilton Leithauser, le chanteur, s’affirme peu à peu comme l’un des meilleurs chanteurs folk. Heaven contient quelques merveilles du genre. 










18. Django Django – Django Django (lire Album Review

Cet opus est un vaste chantier de pop-folk électro où psyché et expérimental viennent très agréablement se lier à l’histoire. D’une production hybride irréprochable, Django Django nous rappelle que l’éclectisme est un concept formidable. 




17. Weird Dreams – Choreography (lire Album Review et Interview)

La meilleure pop anglaise de l’année se nomme Weird Dreams. Choreography varie entre pop lo-fi très ensoleillées, façon pop californienne, et pop psyché nébuleuse, digne de leur Angleterre natale. Après plusieurs mois d’écoute, je ne peux à présent douter du fait que cet opus sera longtemps proche de ma platine vinyle. 









16. Grizzly Bear – Shields (lire Album Review

Grizzly Bear fait partie de ces groupes qui révolutionnent la texture pop et Shields est le meilleur opus. Dès lors, on se trouve projeté en plein centre du laboratoire de Grizzly Bear, là où la musique est question de chimie, d’expérimentation et de formules inconnues. Certains morceaux semblent côtoyer les dieux. La Rome Antique n’a jamais semblé si proche, le soleil n’a jamais semblé si beau, on s’y brûlerait l’esprit. 








15. DIIV – Oshin (lire Album Review

Oshin est un album inconsistant. Beaucoup de titres semblent inaboutis, laissant supposer un album meilleur. Pourtant, cette quinzième place s’explique par la présence d’excellentissime titre pop, tous potentiellement parmi les meilleurs de l’année. DIIV est incontestablement l’une des plus grandes révélations de l’année. Cet opus évoque une matière gazéifiée où la pop est une substance inodore qui embrume l’esprit.


(mp3) DIIV – Follow


14. Ty Segall & White Fence – Hair (lire Album Review)

Lors de l’Album Review, j’écrivais : “À ma gauche se trouve l’un des tout meilleurs groupes de Garage Rock au monde. (…) Il est le projet d’un seul homme multi-instrumentaliste et s’affirme à travers la scène indie depuis maintenant plusieurs années. Il est, en un mot, l’archétype de ce que produit la Bay Area depuis plusieurs générations. À ma droite, White Fence, projet de Tim Presley, groupe souvent auteur d’un rock sauvage et sans concession, ils sont connus de la scène mondiale pour flirter sans équivoque avec un son sixties toujours plus rétro.” En ressort un album de rock garage absolument jouissif. Hair un combustible avec lequel il est déconseille de trop jouer. Danger. 


                                                                           (mp3) Ty Segall & White Fence – Time

13. Ty Segall – Twins (lire Album Review)

2012 aura un peu (beaucoup) été l’année Ty Segall. Auteur de trois opus, tous plus dynamités les uns que les autres, Ty Segall confirme qu’il est le leader de la scène ouest des Etats-Unis. Twins est probablement son opus le plus noir, douze titres d’une extrême violence psychologique où l’on parcourt une ville désertée à la tombée de la nuit. Ty Segall est définitivement l’un des plus grands artistes de rock garage du 21eme siècle. Twins, plein de défauts et d’imperfections, est un album que l’on chérit. 


12. Woods – Bend Beyond (lire Album Review)

Woods est le Velvet Underground de la folk. Chers amis, munissez-vous de vos plus beaux Quilts, brossez barbes et moustaches, Woods est parmi nous. Bend Beyond est un plein retour dans l’univers de Woodstock, du temps de la première génération de hippies. On y traverse avec lui le week-end dans un camp hippie se préparant au grand festival, arrivant sur place en fin d’après-midi avec “Bend Beyond“, passant une soirée autour du feu avec “It Ain’t Easy“, observant le lever du soleil avec “Find Them Empty” et quittant les lieux avec les voix lancinantes “Something Surreal“. Les morceaux s’apparentent à une des pièces vaudou où la magie noire des créations est une évidence. Woods ne pouvait que figurer proche du top 10 de l’année. 


                                                                           (mp3) Woods – It Ain’t Easy


11. The Tallest Man On Earth – There’s No Leaving Now (lire Album Review)

The Tallest Man On Earth est l’un des meilleurs projets folk qu’il m’ait été donné d’entendre. En ressort une impression de grands espaces, la sensation d’avoir voyagé avec lui en Suède. La folk du Tallest Man représente une fin de journée en forêt, au bord d’un lac, la sérénité d’un paysage qui libère chaque pensée. There’s No Leaving Now est assurément une belle preuve de ce que la grâce de Jens Kristian Mattsson est puissante.

Post a comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *