Vici les 10 meilleurs albums de l’année. De la pop, Indie Rock, Folk, Blue Wave, Rock Psyché, Dream pop, de quoi nourrir des milliers d’heures d’écoute. 2012 résumé en un seul article, c’est étrange à dire, difficile à conceptualiser, mais pourtant … Les amis, à la vôtre.
Murals, mais qui doit-on remercier pour leur existence ? Ce premier opus de Murals est inlassable, une perle dont la valeur est encore inestimable. Écouter On A Passing Cloud, c’est apprendre à apprécier les lenteurs de la vie, ses couchers de soleil clichés autant que ses nostalgies. Cet opus est le meilleur premier album de l’année, sans conteste.
Andrew Bird est un génie créatif. Sa capacité à déférer d’incroyable mélodie laisse pantois tant chacun de ses opus contient plusieurs titres qui dès lors dévoilés à notre esprit nous sont indispensables. La voix d’Andrew Bird, pour le dire sans concession, est une merveille. Chaude et suave, elle nous emmène dans les forets de l’Illinois, au contact des Grands Lacs. Tout le génie de l’album repose dans son orchestration d’une rare intelligence. Andrew Bird s’aborde tel un grand écrivain, il faut donner son entière confiance à l’homme et savoir trouver en raison d’être sa chaque émanation artistique. Break It Yourself est assurément le meilleur opus folk de l’année.
8. Beach House – Bloom (lire Album Review)
Beach House s’établit désormais comme une valeur sûre de l’Indie Pop mondiale. Ce nouvel opus, Bloom, le meilleur album pop de l’année, est probablement l’un des meilleurs albums de Dream Pop jamais produit. Chaque titre fait état d’un refrain frôlant la perfection, cela faisait bien longtemps qu’un artiste ne semblait pas y avoir attaché autant d’importance. Victoria Legrand est définitivement une figure marquante des années 2012.
7. Yellow Ostrich – Strange Land (lire Album Review)
L’un des premiers albums de l’année, l’un des meilleurs. Cette septième position est amplement méritée tant Yellow Ostrich a délivré un opus d’Indie Rock très créatif. Le son de guitare de Alex Schaaf est assurément l’un des plus mélodieux de ces derniers temps, aussi coloré qu’explosif. Strange Land fait partie de ces opus dont on ne peut se lasser, trop ingénieux et inattendu. Ce concentré d’idées brillantes est la consécration d’un artiste qui innove et ose s’écarter des sentiers battus.
6. Animal Collective – Centipede Hz (lire Album Review)
Animal Collective est un groupe mondialement adulé. Certes, Animal Collective est aussi ce groupe dont les plus fervents admirateurs ne tomberont jamais d’accord. Comprenez, cette musique est faite des dizaines de milliers d’émotions, d’humanité et de corps étranger, il y est tout simplement impossible d’y trouver le même intérêt. Si toutes leurs créations sont inconstantes, Centipede Hz, leur nouvel album, semble toutefois être la plus aboutie. Cet album, meilleur opus expérimental de l’année, englobe des milliers de ressentis, des milliers de sons, il est un essentiel, celui de vivre plus vite, plus fort.
5. Pond – Beard, Wives, Denim (lire Album Review)
Petit frère de Tame Impala, Pond a clairement faire paraître cette année sa meilleure création. Produit dans une ancienne ferme australienne en seulement deux semaines, Beard, Wives, Denim est un opus d’une incroyable richesse. Peux-t’on prétendre saisir le sens d’une construction architecturale dès le premier regard ? À l’évidence non. Et il en va de même pour un opus si complexe qu’on en perd son latin. Il est probablement l’album qui gagne le plus à être écouté de l’année tant, après des mois à s’en abreuver, sa très très grande qualité finit par se révéler entièrement. Cette incroyable intensité qui nous aborde soudainement nous rappelle que la musique est, plus que tout autre art, une chance inouïe.
(mp3) Pond – Eye Pattern Blindness
(mp3) Pond – Eye Pattern Blindness
4. Mac DeMarco – 2 (lire Album Review)
2012 restera comme l’année Mac DeMarco, l’année où la musique aura théorisé la paresse. Le son de la guitare, à travers l’ensemble des titres, semble avoir fondu quelque part au soleil, altéré par les lourdes radiations d’un monde apathique. 2 est le chef d’oeuvre hallucinatoire que l’on attendait, celui où l’artiste transporte avec lui tout un monde inconscient. L’auditeur, posé sur la balançoire de la léthargie, tangue doucement vers un monde bien plus poétique que le nôtre. Cet opus, meilleur album de Blue Wave de l’année, est un mode de vie, une déclaration d’amour à l’oisiveté. Posé sur balançoire de la léthargie, on tangue doucement vers un monde bien plus poétique que le nôtre.
3. Dirty Projectors – Swing Lo Magellan (lire Album Review)
Cette troisième place est celle de l’un des meilleurs albums de ces derrières années. Swing Lo Magellan est tout simplement trop renversant pour en approcher la substance. Meilleur opus du groupe, il élève la musique au-delà de sa propre dimension. La créativité de chacun des titres est infinie, des centaines d’heures de recherche semblent avoir été consacrées à chacun d’entre eux. L’écoute de Swing Lo Magellan s’apparente à la plus merveilleuse des choses à faire sur terre. Trésor parmi les trésors, album d’anthologie à l’avenir plus que radieux, il est assurément le meilleur album pop-folk de l’année.
2. Jack White – Blunderbuss (lire Album Review)
Jack White est un dieu. Nous le savions déjà. Seulement voilà, avec Blunderbuss, Jack prouve une nouvelle fois que l’une de ses forces est de savoir se réinventer à chaque nouvel opus, modifiant à chaque fois une partie de l’histoire du rock. Les attentes étaient immenses et Blunderbuss est bien meilleure que ce qu’il était possible de l’espérer. Bien supérieur à ce dont nous avions besoin pour être comblé des années durant, on accède ici au Saint Graal.Ccet opus marque le début d’une carrière solo dont nos arrières petits enfants parleront. Meilleur songwritter de sa génération, nous dirons dans 20 ans que certains artistes font du Jack White. Pourquoi ? Parce qu’il est tout simplement le plus grand musicien du 21ème siècle so far.
1. Tame Impala – Lonerism (lire Album Review)
Tout simplement “l’un” des meilleurs albums de rock de tous les temps. Avec Lonerism, Tame Impala inscrit son nom au panthéon du genre, délivrant l’opus que l’on écoutera toute notre vie. Ces douze titres évoluent au-dessus de la sphère du possible et doivent être regardés en création divine. La tempête dans laquelle Lonerism nous plonge est la plus psychédélique de ce siècle. Que Kevin Parkner, génie solitaire de ce chef d’oeuvre le plus absolu, soit vénéré comme il se doit, il vient d’intégrer le club des plus grands créateurs de l’histoire, toutes catégories confondues. Lonerism est sans aucun doute l’une des trouvailles majeures qui seront faites durant notre vie. Et dire que je manque encore de superlatifs.
——
LaTouf
Et oh ! et Year of hibernation de Youth Lagoon, il est où ? Chroniqué trop tard pour paraître dans ton best of 2011, c'est dommage qu'il n'apparaisse pas ici …
+ et merci pour ces pages !