Still in Rock présente : Total Slacker (Psych Grunge)








— FRENCH version (english one very soon)

Total Slacker. Les amis, c’est avec un immense plaisir que je vous présente aujourd’hui Total Slacker, groupe issu de Brooklyn au label londonien (Marshall Teller Records). Son seul et unique album à ce jour, sobrement nommé Thrashin, est paru en 2011. Peu de nouvelles depuis, mais le groupe recommence à apparaître en concert dans les bars obscurs de la capitale du rock, un bon signe, particulièrement lorsque leur Facebook indique “just finished recording 2nd albuuuuuuuM“.




Sans conteste, Thrashin est un très bon opus. Composé de onze titres où le son de la guitare, sur la quasi-intégralité d’entre eux, est assurément grunge, Total Slacker ne peut toutefois se résumer à ça. Avec une superbe production mid-fi bien comme on les aime, les titres de Total Slacker s’inscrivent en plein dans les années 90. Il ne s’agit pas d’un énième revival-coup-monté, mais d’une démarche sincère où des titres tels que “Suck in ’93” évoquent à quel point c’était cool de jouer à la Saga en buvant du Crystal Pepsi, ou “
These Condos Don’t Belong” qui fait référence à la gentrification massive de Williamsburg.


Psychic Mesa“, le titre introductif, est absolument monumental. Il serait difficile d’exprimer à quel point j’aime ce qui suit après 3min05. Magical Date Night” est un morceau plus lancinant où Total Slacker évolue dans un autre genre qui lui va bien. “No Mo 4Loko” fait réapparaître un son de guitare très lourd, grungy. Est-ce que Nirvana aurait pu composer ce morceau ? Sans le moindre doute. Le dernier titre de l’album, “Koolz McRulez“, pendant presque 8 minutes, oscille entre psychédélisme à la Tame Impala et le Power Rock de Pond. Le fuzz y est extrême. En bref, Total Slacker fait partie de ces groupes qui méritent plus que les autres encore d’être exposés à la lumière du jour. C’est trop grand pour demeurer notre secret. L’interview Still in Rock ne saurait tarder.





 


Liens afférents :
BandCamp
Label du groupe


— ENGLISH version

Total Slacker. It is an immense pleasure, les amis, to introduce Total Slacker, a Brooklyn band on a London label (Marshall Teller Records). Their sole album to date, called simply Thrashin, came out in 2011. Although we’ve heard little news since, the group has begun to appear in concert in the dark bars of the rock capital – a good sign, especially when their Facebook hints, “Just finished recording 2nd albuuuuuum”.

Without a doubt, Thrashin is a very good album. It’s composed of eleven titles, throughout almost all of which the guitar is 100% grunge. But Total Slacker can’t be reduced to just that. With superb mid-fi production just the way we like it, Total Slacker’s songs seem to fit right into the 90s. Yet this time it’s not just another revival gimmick; this is a sincere approach. Songs such as “Suck in ‘93” remind us of how cool it was to play Sega while drinking Crystal Pepsi, or “These Condos Don’t Belong” that comment on the mass gentrification of Williamsburg.

Psychic Mesa”, the introductory song, is absolutely monumental. It would be difficult to explain just how much I love each second after 3min05. “Magical Date Night” is a song that insists Total Slacker is evolving in another genre that suits them well. “No Mo 4Loko” brings back the heavy sound of grunge guitar. Could Nirvana have written it? Without a doubt. The last song of the album, “Koolz McRulez”, lasting almost 8 minutes, ranges from the psychedelic, a la Tame Impala, to the power rock of Pond. The fuzz is extreme. In short, Total Slacker is one of those few bands that truly deserve to be exposed to the light of day. They’re a secret too big to keep.

Links:
BandCamp
Total Slacker Label

Post a comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *