Peach Kelli Pop. Still in Rock vous présentait cette formation produite par Burger Records à la fin de l’année 2012. Son deuxième album est depuis dans les bacs. Le Canada aurait-t-il trouvé sa nouvelle ambassadrice après la Céline Dion qu’Alex Calder chérit tant ? (voir interview). Réponse.
Trop homogène et peu surprenant, cet album à l’avantage de ne pas décevoir. “Dreamphone“, single que nous connaissions déjà, demeure le meilleur titre de l’opus. Au risque assumé de me répéter, Peach Kelli Pop “produit ici de petites merveilles, elle trouve le juste milieu entre production lo-fi (mid-fi plus probablement) et sticky mélodies (de celles qui collent à l’esprit). Peach Kelli Pop parvient sans conteste à créer une musique qui la démarque dès les premières notes, une sorte de signature évidente.“
“Scorpio” reprend la même formule en y ajoutant une pincée de noirceur. Très pseudo-girly, Peach Kelli Pop fait de sa musique un univers futile et sans complication (voir à ce sujet cette excellente vidéo troisième degré : ici). “Julie Oulie” est une autre démonstration de sa maîtrise du sens Garage Pop. D’autres morceaux sont objectivement très agréables, je pense là à “ABC“, “Panchito Blues ii” ou encore le court et efficace “True Blue“. Bien que l’impression de tourner en rond soit très forte, Peach Kelli Pop exploite à fond sa formule et continuera à rugir longtemps encore. Elle m’a récemment confié qu’elle parlait “un peu le français”, on attend maintenant de voir ça en musique !
Lien afférent :
Article de présentation de Peach Kelli Pop
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