Hundred Visions. Quelques longs mois d’hésitations, mais me voilà finalement en possession de l’article fin prêt. Hundred Visions est un quatuor en provenance d’Austin (Texas) et auteur l’an dernier d’un opus nommé Permanent Basement. On commencerait à croire que cette partie du territoire américain est entièrement recouverte de musiciens. Que nenni, il y a food trucks et David Crockett, aussi.
La production est de bonne qualité, rien qui ne s’approche du lo-fi habituel. Ce changement d’approche n’est pas pour déplaire. “Hot Trash“, le titre introductif, appelle à continuer l’écoute dans l’incertitude la plus totale. “Sensory Kid“, de la trempe Warm Soda (ou Bare Wires), s’approche de la Power Pop de Milk ‘N’ Cookies (article). Le groupe peut également se permettre des créations plus expérimentales comme avec “Last Cab From Tunis“. Celui qui arrive dans la foulée, “Where Do I Sign“, est un très bon titre pop, le meilleur de l’album. Le seul défaut pourrait résider dans la voix de Ben Maddox, un poil trop consensuel. Mais là c’est le défaut général de l’album. Sans ça, les titres sont de niveaux égal, à l’image de “Regina, Hold The Line” est un titre plutôt péchu. Il en va de même pour “Walk Right Up“, plus proche The Vaccines que des années New Wave.
En somme, Permanent Basement est un opus fort respectable auquel manque de l’ultime coup d’éclat qui donne envie de passer de folles soirées Facebook à débattre sur la qualité de l’opus. Mais de toute façon, qui fait encore ça ?!
Lien afférent :
Bandcamp du groupe
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