Night Beats. Sortez votre plus beau cuir et prenez l’air de Marlon Brando dans The Wild One, nous partons en virée dans le Seattle sombre et tourmenté des enfants terribles de Night Beats. Issu de la rencontre entre Danny Lee “Blackwell” et James Traeger en 2009, Night Beats n’a pas tardé à être rejoint par Tarek Wegner.
Après seulement quelques semaines à écumer les salles de concert nord-américaines, le groupe est repéré à Chicago par le label Trouble in Mind, célèbre pour compter Ty Segall dans ses rangs. Après plus d’un an passé sur les routes -et dans les airs- à travers plus d’une vingtaine de pays, le trio vient de sortir un nouvel album. Sonic Bloom, est fait de garage rock saturé et de rythmes groovy entrecoupés de reverbs incessantes. L’album s’ouvre avec le titre “Love Ain’t Strange (Everything Else Is)” dont le riff principal n’est pas sans rappeler celui du “Shelter Song” de Temples, voilà pour le côté psyché. Deux autres titres retiennent notre attention. “Rat King“, dont la puissance saura satisfaire les amoureux de guitares saturées et “At The Gates” pour son univers étonnamment jazzy, mais plutôt réussi. Et le reste de l’album me direz-vous ? Trop emprunté, sans véritable cohérence, il ne figurera certainement pas au panthéon du rock psyché, mais laisse entrevoir un brin d’espoir pour nos trois rebelles. À surveiller donc.
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