Connan Mockasin et Still in Rock, c’est une vieille histoire d’amour. Le premier opus, paru en 2010 était déjà sensuel et envoûtant. Ce nouvel opus sexy-love-jetaime-moinonplus-encore-more-more-more-love pousse le vice encore plus loin. Prévenez vos amies cupcake-girls, sortez vos photos Instagram et autres niaiseries du monde Tumblr (sans ironie, hein’), ce nouvel opus de Connan transcende l’univers.
Cet album est difficile à saisir autant qu’il est fascinant. C’est une montagne, un corpus impressionnant que l’on ose peu aborder de front. En résultent au moins deux façons de l’écouter : le laissant en fond, berçant une heure de notre vie, ou le casque sur les oreilles, dans le noir, à écouter chaque recoin sonore, s’inspirer de chacune des variations. Quoi qu’il en soit, cet opus est très mélancolique. Wilhelm Reich excelle par ailleurs dans le domaine de nous expliquer pourquoi ces quelques titres sont magiques.
Le premier titre, “Nothing Lasts Forever“, ne laisse transparaître que peu d’indices sur ce que nous réserve l’opus. On entre dans le vif du sujet avec “I’m The Man, That Will Find You“, un titre aphrodisiaque. L’intrumentalisation de “Do I Make You Feel Shy?” rappelle Unknow Mortal, c’est smoooooth. “Why Are You Crying?” est un excellent titre instrumental qui précède la série des cinq “It’s Your Body“. Le 3 est assez captivant, le 5 est surement le plus riche de tous. On conclut notre écoute sur “I Wanna Roll With You“, un titre qui ne laisse pas de doute sur la teneur de l’album.
Caramel est moins jazzy que Please Turn Me Into The Snat, à notre corps défendant, mais toujours aussi créatif que ce que l’avait été Uuu It’s Teasy, l’EP sorti en 2006. Caramel, c’est un chef d’oeuvre de précision. Rien n’est laissé au hasard. Connan délivre un opus-concept si sincère qu’il nous faudra des mois entiers pour en percer tous les mystères.
(mp3) Connan Mockasin – I’m The Man, That Will Find You
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