—– ENGLISH version (french below)
Each time I listen to Hurt Me I feel close to Johnny Thunders. This album gives me insight into the complex sadness that plagued this man, which might also explain why he self medicated with heroin. Something about the songs on the album, both originals and covers, and Johnny’s style of playing and singing are eerily intimate and honest. Tracks like “Diary of a Lover”, “I’m a Boy I’m a Girl” and “Too Much Too Soon” immerse you in an icy lonesomeness that is sometimes heart wrenching. Give it a listen.
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Everyday a Sunday on Milk ‘N’ Cookies
–—- FRENCH version
Johnny Thunders était l’un des membres fondateurs du groupe de Proto Punk The New York Dolls. Il décida de quitter le groupe, ou fût viré, vers le milieu des années 70′. Malcolm McLare est probablement à l’origine de ce départ. L’héroïne l’était sûrement aussi. Alors, Johnny Thunders forma The Heartbreakers avec Richard Hell (article). Après quelques mois, Johnny décida à son tour de virer Richard Hell. Le reste du groupe ne tarda pas à se dissoudre après un seul album. Vers la fin des années 70′, Johnny avait la réputation d’être accroc aux scandales et à l’héroïne. Son amour pour la drogue était intense, public, et le poussait à jouer en live en étant totalement défoncé. Sa capacité à s’établir comme un songwritter de qualité s’en trouva logiquement affectée.Lorsqu’arriva 1980, Johnny n’était absolument plus productif. Il continuait certes à tourner un peu, mais ses créations avait alors atteint leur niveau le plus bas, il était devenu un homme éteint. Mais la mort du Johnny Rock ‘n’ Roll allait donner vie au Johnny de Hurt Me. Ses chuchotements allaient faire échos au brouillard glacial et épais qui était à l’image de ses peines. Le titre “Too Much Too Soon” illustre parfaitement à quel point le nouveau Johnny était toujours capable de créer quelque chose de splendide.
Je me sens proche de Johnny à chaque écoute de Hurt Me. Cet album me permet de comprendre les tourments qui ont accablé cet homme, ceux qui l’ont poussé à l’usage excessif d’héroïne. Il y a quelque chose sur les morceaux de cet opus, sur les originaux comme les reprises, peut être sa façon de jouer et de chanter, qui m’est étrangement intime. Des titres tels que “Diary of a Lover“, “I’m a Boy I’m a Girl“, et “Too Much Too Soon” vous plongent dans une solitude parfois déchirante. Donnez-lui une écoute.
(mp3)
Bart
L.A.M.F. de Johnny Thunders & The Heartbreakers, l'album le plus important de la vague punk new-yorkaise