Ecrire des reviews sur des opus tels que Badillac fait partie des exercices les plus jouissifs. Ces opus dégagent une telle énergie, une telle brutalité, qu’il est impossible de ne pas se laisser prendre au jeu de l’article un peu pervers, un peu sick et bien étrange.
On attaque la deuxième moitié de l’opus avec “Offer“, un titre où la voix de William Keegan est plus posée. La deuxième partie du titre est particulièrement intéressante, on y entend une des rares apparitions de son plus smoooth, plus pop. Mais on procède en réalité à l’écoute de Badillac pour des titres comme “Depress“. Celui-ci est particulièrement génial. On y retrouve le Pangea du dernier EP, tel un fou enfermé dans sa cellule de prison depuis bien trop longtemps. “Depress” est l’un des tout meilleurs titres de l’album. C’est raw, c’est punk, c’est parfait. On enchaîne avec “Sick Shit“, morceau aux paroles si douces. together PANGEA réaffirme qu’il est un groupe dont la raison d’être réside avant tout dans la guitare bien puissante, celle qui fait plisser les yeux. La plus belle partition se trouve incontestablement sur ce morceau. Encore un moment de perfection, on commence à les enchaîner. “Cat Man” n’est pas le nouveau single de Ian Svenonious, mais c’est tout comme. On ressort nos vinyles de The Make-Up (article anachronique). Peut-être le morceau le plus sick de tous, “Cat Man” est un ticket pour l’enfer, celui qui brûlera les âmes les plus pures qui n’ont rien à faire à écouter cet opus.
On approche doucement de la fin de l’album avec “Why“. together PANGEA fait sembler de temporiser un temps avant de lâcher les chevaux. La première guitare acoustique apparaît sur “No Way Out“. PANGEA est suffisamment malin pour réussir à nous attendrir un peu, avant El Grande Finale. Le voilà donc qui arrive avec “When The Night Ends“. Seul titre d’une durée supérieure à 6 minutes, il était bien évident que together PANGEA allait nous réserver du très grand pour la fin. Les trois premières minutes font apparaître un together PANGEA moins saisissant que sur le reste de l’opus. Et puis, après près de 30 secondes de silence, William Keegan revient nous asséner ses dernières paroles d’amours. Ah, together PANGEA, c’est si beau, si délicat.
Interview du groupe par Still in Rock
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