Alex Calder. Hier, Alex Calder a posté le message suivant sur sa page Facebook : “Here’s some demos off of the new record I’ve been working on. Record will be done soon. Penis fire!“. Je profite ainsi de ne pas encore avoir écrit d’article en 2015 sur cet artiste d’exception pour faire paraître quelques lignes sur ces fameuses démos.
Composé de six morceaux, Alex Calder Demos 2015 ne surprendra pas les fins connaisseurs. Toujours dans ce même univers de pop spectrale qui laisse présumer l’arrivée des body snatchers, ces titres sont une nouvelle occasion de se rappeler à quel point son opus éponyme, paru sur Captured Tracks l’an dernier, est une merveille du genre. Alors, on se laisse accrocher par “Garretts Basement“, un titre plus rythmé que les autres. qui, pour la première fois, donne un peu d’espace à des sonorités tropicales. La force d’Alex Calder est d’arriver à nous émerveiller de la moindre variation, ce qu’il fait avec brio, une fois encore. “End of Time” reprend la problématique de son tout premier EP avant que “Bend” ne fasse ressortir une dernière fois un son de guitare super jangle pop.
Un mois plus tôt, en février dernier, Alex Calder faisait paraître Alex Calder Demos 2014, à mon sens un cran dessus des démos de 2015. On y trouve un morceau à inscrire parmi les tout meilleurs : “Media Man“, une création particulièrement lymphatique qui se rapproche de ses toutes premières créations. Attention toutefois, Alex Calder continue de jouer la confusion avec son autre projet sobrement nommé Mold Boy. “Media Man” est en effet paru en octobre dernier sur son EP Floater. Vient ensuite “Beguine“, titre qui aurait pu être de Strange Dreams. “Out of Tune“, toujours façon Sade endiablée, est lui aussi un des meilleurs titres de toute la discographie d’Alex Calder. On retrouve enfin “Fade” et “The Sounds” qui étaient tout deux sur l’EP Fade de Mold Boy. Mais force est de constater que l’écoute suscite toujours le même plaisir.
Alex Calder continue d’être cet artiste qui réalise le sans-faute, un véritable pilier qui, dès qu’il fait paraître quelques titres, nous régale forcément de magnifiques créations. Roi absolu de ce que je qualifierai de Pop Spectrale, Alex Calder a déjà marqué les deux années écoulées, et je ne doute pas qu’il fasse de même en 2015. Un peu à l’image de cette photo qui illustre l’article, on se prend à s’imaginer un Alex Calder affalé sur son canapé et qui compose ses morceaux avec une facilité concertante. Simple image ou réalité, le fait est que le résultat est toujours à la hauteur de nos espérances.
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Anonyme
Son album sorti sur Captured Tracks s'appelle strange dreams donc il n'est pas éponyme
C'était juste pour chercher la petite bête