Pour finir la semaine en beauté, je voulais vous présenter un (futur) grand groupe de l’histoire du punk : Puppy and the Hand Jobs. Son single, “I Eat Abortions“, devrait être joué dans l’enceinte du Sénat Américain qui fait passer ses auditions au Juge Kavanaugh. Ce groupe, c’est le projet de Jaime Paul Lamb, “as disgusting as ever“. Si, je cite son label (l’excellent Slovenly Recordings), “XXX Rated video streaming exclusively on Pornhub Gay“, on se contentera ici de la version YouTube qui a déjà son pendant de trash (à moins que).
Puppy and the Hand Jobs, c’est une expérience à la Pansy Division qui embarque un fort côté gayrage à la Hunx et Nobunny. Fraichement créé, il ne semble pas moins être déjà convaincu de la nécessité d’apporter un peu plus de fun à la scène actuelle. La fin des années 2000s a connu un grand n’importe quoi qui a fait un bien fou au punk, mais depuis, les choses se sont assagies, quitte à devenir trop sérieuses (j’y reviendrai). Une chose est sure, avec Puppy and the Hand Jobs, aucun problème de sérieux. Et outre son envie de conneries bien assumée, Puppy and the Hand Jobs délivre un excellent garage style Monks, ce qui ne manquera pas d’enchanter tous les pères de famille.
“I Eat Abortions” est bien entendu le grand single de cet EP. Qu’il ouvre ou non l’appétit, il laisse place à un dumb-punk dans laquelle la mélodie est répétée à peu près 140 fois (sans exagérer) pour le plaisir de nos petites oreilles qui veulent être salies. Il y avait donc “Rape Me“, il y aurait désormais “I Eat Abortions“, dans le genre morceau à jouer en plein(e) Bar (Mitzvah). Je me délecte d’avance de mon premier concert des Hang Jobs.
La bonne nouvelle, c’est que “Insomnomaniac” continue dans un même élan. En 52 secondes à peine, Puppy raconte le cauchemar d’une nuit qui ne commence pas, toujours avec autant de saturation sur la voix et sa batterie style “pot de yaourt”. “Fuck The World” – des paroles de sagesse – décide de tout envoyer bouler et d’aller se frotter sur ses collègues lors d’un concert.
La bonne nouvelle, c’est que “Insomnomaniac” continue dans un même élan. En 52 secondes à peine, Puppy raconte le cauchemar d’une nuit qui ne commence pas, toujours avec autant de saturation sur la voix et sa batterie style “pot de yaourt”. “Fuck The World” – des paroles de sagesse – décide de tout envoyer bouler et d’aller se frotter sur ses collègues lors d’un concert.
C’est avec “I Think I’m Gay” que la liaison entre Pansy Division et les Cramps est établie : et paf, ça fait un Nobunny Puppy and the Hand Jobs. La légende dit que Puppy test le bien fondé de sa croyance à l’occassion de tout ses après concerts en backstage. Et “Trash Rock’n’Roll” de finir en beauté. Le petit côté rockabilly apporte son pendant de… trash.
Au final, l’envie punk, l’envie débile et le côté très brut de toutes les productions fait de Puppy and the Hand Jobs un véritable projet de “garage rock”. Et l’EP fait un sans-faute. On mange des avortements au petit déjeuner avec quelques Chocapicccc, on mange des avortements dans la “salad bar” du midi pour les parisiens chic-prout, on mange des avortements avec un bon petit Merlot une fois le soir venu. Pour le reste, je m’en vais ajouter Puppy and the Hand Jobs à la liste des meilleurs noms de groupes de l’histoire. Et des meilleurs projets garage de 2018, parce que celui-là, on ne l’oubliera pas.
(mp3) Puppy and the Hand Jobs – I Eat Abortions
(mp3) Puppy and the Hand Jobs – I Think I’m Gay
(mp3) Puppy and the Hand Jobs – I Eat Abortions
(mp3) Puppy and the Hand Jobs – I Think I’m Gay
Tracklist : I Eat Abortions (EP, Slovenly Recordings, 2018)
1. I Eat Abortions
1. I Eat Abortions
2. Insomnomaniac
3. Fuck The World
4. I Think I’m Gay
5. Trash Rock’n’Roll
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