Ah, the end of the decade… so here we are. To celebrate the 2010s, and to anticipate the ranking of the best albums of the last 10 years, I am starting a nostalgico-musicalo-retrospective to be featured every Monday. To this end, I bring out Still in Rock archives, a good excuse to listen to some “old” songs again and start the week in the best possible way. Here is Still in Rock new series: LOOK BACK.
La fin de la décennie… nous y voici donc. Pour fêter la fin des années 2010s, et pour anticiper le classement des meilleurs albums de ces 10 années, je débute une rétrospective musicalo-nostalgique. Et pour ce faire, je compte bien ressortir les archives Still in Rock, une bonne excuse à l’écoute de quelques “vieilles” chansons pour commencer la semaine dans la meilleure des dispositions possibles. Voici la nouvelle rubrique de Still in Rock : LOOK BACK.
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Le 21 octobre 2012, je disais (en résumé) de l’album 2 de Mac DeMarco :
(article)
L’album succède au brillant Rock and Roll Night Club. Il propulsera Mac DeMarco au sommet de la hype musicale. Pour descendre au plus profond de votre âme, rien de mieux que ce nouvel LP, un chef d’oeuvre hallucinatoire où l’artiste transporte avec lui tout un monde inconscient. Le son de la guitare, à travers l’ensemble des titres, semble avoir fondu quelque part au soleil, altéré par les lourdes radiations d’un monde apathique. L’auditeur, posé sur la balançoire de la léthargie, tangue doucement vers un monde bien plus poétique que le nôtre. Mac DeMarco est le Ferris Bueller de la musique pop. Il crée un univers où le mot contrainte n’existe plus. Voici la plus belle déclaration d’amour à l’oisiveté, une musique psycho-narcotique que l’on connaitra rapidement par coeur.
En 2019, je rajouterais :
Ça n’a pas manqué ! Mac DeMarco est devenu la figure de proue d’une nouvelle génération de slackers. Il est devenu chic de la critiquer (ce que je moquais ici), et n’empêche, le son de sa guitare mêlé à son attitude laid back au possible en font l’un des meilleurs artistes de la décennie, surtout, l’un des plus influents. Seuls Ty Segall, les Oh Sees et King Gizzard jouent dans la même catégorie. Son premier album, 2, restera comme l’un piliers de ces 10 années, assurément un top 10 des années 2010s. Si besoin était, je pourrais défendre qu’aucun LP n’est aussi positif et jovial que celui-ci, dans toute l’histoire de la musique pop. Mais est-ce bien nécessaire ?!
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