Ah, the end of the decade… so here we are. To celebrate the 2010s, and to anticipate the ranking of the best albums of the last 10 years, I am starting a nostalgico-musicalo-retrospective to be featured every Monday. To this end, I bring out Still in Rock archives, a good excuse to listen to some “old” songs again and start the week in the best possible way. Here is Still in Rock new series: LOOK BACK.
La fin de la décennie… nous y voici donc. Pour fêter la fin des années 2010s, et pour anticiper le classement des meilleurs albums de ces 10 années, je débute une rétrospective musicalo-nostalgique. Et pour ce faire, je compte bien ressortir les archives Still in Rock, une bonne excuse à l’écoute de quelques “vieilles” chansons pour commencer la semaine dans la meilleure des dispositions possibles. Voici la nouvelle rubrique de Still in Rock : LOOK BACK.
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Le 28 septembre 2013, je disais (en résumé) de l’album Fuzz du groupe Fuzz :
(article)
Fuzz est un album pathologique. Une fois encore, la musique de Ty nous rapproche du jugement dernier. Une fois encore, nous jouissons de ces résonances ténébreuses. Enregistrés au boulevard des allongés, Ty et Charles Mootheart délivrent huit titres pour un maximum de ténèbres. Fuzz est l’opus qu’écoute en boucle Astaroth, une création pour l’antéchrist. Et pour cause. On trouve une incroyable envie de faire voler en éclat le monde qui nous entoure tout au long de ces quelques morceaux. Ils nous plongent en plein dans les catacombes et vient un moment où l’on ne peut plus rien faire si ce n’est nous contenter de regarder passer toutes sortes de spectres.
En 2019, je rajouterais :
Je vais être bien emmerdé lorsque le moment viendra de choisir entre le premier et le deuxième album de Fuzz. Le premier a fait ce que moins de 10 albums ont fait tout au long de la décennie : introduire un genre. Le second a tué la pop. Et il faut, de plus, se souvenir du contexte. En 2013, Ty Segall est déjà une star de calibre mondial. Il n’a plus rien à prouver. Lorsqu’il annonce Fuzz, la presse en parle sans se rendre compte du truc. Je me souviens d’aller au premier concert New Yorkais du groupe, un jour de juin, il pleuvait. C’était l’après-midi, dans un parc. Nous étions 50 à tout casser. Ne nous comprenions pas l’envergure de l’évènement. Six années plus tard, l’évidence s’est imposée : tous classements de la décennie qui oubliera de mentionner Fuzz devra pourrir jusqu’aux os.
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