Cette semaine, j’ai pas mal publié sur des groupes très connus : Kurt Vile, Ty Segall et la clique de surf garage avec Fidlar, Wavves & co… Alors, pour compenser, je suis allé m’installer dans mon nouveau rad préféré (Oceaan, voir photo ci-dessus) pour écrire sur Research Reactor Corp. puisque je me suis fait une spécialité de parler de groupes dont la terre se fout mais qui, je crois, méritent toute notre transpiration. Celui-ci en est.
Ce groupe originaire d’Australie a fait paraître un premier EP en octobre dernier (lien) et voici qu’il réitère avec six morceaux réunis sous le nom de Full Of Goo. Voici son histoire :
Humanities attempt at harnessing unlimited energy has ended with disastrous results. Sydney has been declared a toxic waste zone. terminating: life.exe… The people have tried their best to take down the reactor once and for all, only to fail miserably. Now, its radiation emits a frenzy unlike anything seen before, leaving hazardous slimy residue on walls, while a thick blanket of radioactive smog looms over the city. … Do the people stand a chance? Until next time. …termination: life.exe – failed.
Ouuhhhh, spooky. On comprend donc que le groupe veut se faire une spécialité du garage punk bien verdâtre qui, suite à l’explosion d’une usine, vient de laisser s’échapper un drôle de liquide qui va contaminer la population locale. Ça sent le slasher à plein nez.
Le réacteur explose donc sur “(Reactor)” et le “cosmic cloud” est ainsi lâché. Research Reactor Corp. attaque véritablement sur “Bizniz World“, et déjà, on se rend compte de son affinité pour les sons de garage-UFO. Pas de doute, le nuage s’est bien logé dans la gorge du chanteur qui est plus crispé que la reine d’Angleterre devant l’idée du Brexit. Le son est tout au plus mid-fi, le groupe gagnerait à augmenter le niveau de sa prod’, à moins que ce ne soit pour créer un brouillard… ?
Sur “Toxic Beat“, il reprend la même formule à laquelle il ajoute un clavier. Ça fonctionne plutôt pas mal, ses titres sont hachés et assurément martiens. On se régale ensuite d’un “Teenage Labrat” dans lequel Research Reactor Corp. ne sait plus s’il fait du punk ou du DEVO-core (ça existe, j’ai lu). Une chose est certaine, si cet EP était un slasher, il se passerait dans les années 80s. “(Experiment 420)” nous raconte ce que les drogues font aux rats et “Modern Man” conclut en bouillie.
C’est ainsi que Research Reactor Corp se montre au monde : vert fluo, mutant, slasher, garage, punk et fun. L’EP parait sur Warttmann Inc. qui m’avait déjà tapé dans l’oeil à l’occasion de deux sorties : Pseudo – Science de Heavy Larry et Cas – Set 2 – TV Guide de Set-Top Box. Avec Full Of Goo, il s’impose désormais comme un immanquable pour qui veut écrire sur le rock’n’roll australien.
(mp3) Research Reactor Corp. – Bizniz World
(mp3) Research Reactor Corp. – Teenage Labrat
Tracklist: Full Of Goo (EP, Warttmann Inc., 2019)
1. (Reactor)
2. Bizniz World
3. Toxic Beat
4. Teenage Labrat
5. (Experiment 420)
6. Modern Man
Liens :
Article sur DRAGGS
Playlist UFOs et martiens
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