Ah, the end of the decade… so here we are. To celebrate the 2010s, and to anticipate the ranking of the best albums of the last 10 years, I am starting a nostalgico-musicalo-retrospective to be featured every Monday. To this end, I bring out Still in Rock archives, a good excuse to listen to some “old” songs again and start the week in the best possible way. Here is Still in Rock new series: LOOK BACK.
La fin de la décennie… nous y voici donc. Pour fêter la fin des années 2010s, et pour anticiper le classement des meilleurs albums de ces 10 années, je débute une rétrospective musicalo-nostalgique. Et pour ce faire, je compte bien ressortir les archives Still in Rock, une bonne excuse à l’écoute de quelques “vieilles” chansons pour commencer la semaine dans la meilleure des dispositions possibles. Voici la nouvelle rubrique de Still in Rock : LOOK BACK.
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Le 13 mai 2017, j’écrivais une dernière lettre d’amour à l’endroit de Matthew Melton. Il faisait alors paraître son dernier album sous le nom de Warm Soda. Il allait vogué vers de nouveaux horizons, sous le nom de Dream Machine. Je relevais à quel point Warm Soda avait toujours flirté entre power pop seventies et un doux glam rock dans lequel la guitare caresse notre ouïe plus qu’elle ne le fait crisser. Avec Warm Soda, j’ai arrêté de grandir, j’ai dit non au monde des adultes et je suis resté bloqué avec mes collections de vieux DVD. Et pour cause, sa musique a toujours traduit de ce que devait être notre légèreté, un monde fantasmé dans lequel tout le monde se déplace en patin à roulettes, où les filles sont coiffées avec des couettes et où les mecs ne se privent pas de jouer d’un combo geek / capitaine de l’équipe de sport du lycée. Au final, il était difficile de juger si I Don’t Wanna Grow Up était ou non le meilleur album de Warm Soda, parce qu’après tout, comment choisir entre ses propres enfants ?
Deux ans ont passé et, lorsque j’ai flirté avec l’idée d’écrire un article Look Back sur le compte de Warm Soda, je me suis immédiatement projeté sur cet album. Rien n’était pourtant moins joué d’avance, après tout, Warm Soda est le meilleur groupe de power pop des années 2010s, l’un des meilleurs de l’histoire, aussi. Warm Soda, c’est “Jeanie Loves Pop”, c’est “Lola”, c’est “I Wanna Go Fast”, c’est “Reaction”, c’est “Young Reckless Hearts”. Toujours est-il que I Don’t Wanna Grow Up a sonné la fin de la scène power pop. Matthew Melton était son plus fidèle représentant. L’arrêt de Warm Soda a signé la fin d’un genre. C’est d’une tristesse sans nom, et sauf miracle, aucun album de power pop ne figurera parmi les meilleurs LPs des années 2020s. Cela rend I Don’t Wanna Grow Up d’autant plus important. Et puis, ces mélodies éternelles…
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