(Ferris Bueller)
Alors que nous sommes tous enfermés à domicile, Corona oblige, je me questionne sur la paresse et ses vertus. J’ai contesté en effet que mes sorties du lit se faisaient sans grand dynamisme tandis que mes soirées finissaient souvent dans un élan de léthargie dont je subissais volontairement les effluves, ordinateur posé sur le lit, ennuyé, lui aussi.
Cela fait dix années environ que les philosophes de plateaux télé ont trouvé chic de faire l’éloge de la lenteur, comme si nous avions le temps, le temps d’attendre, le temps de ne pas être pressés. La plupart d’entre eux sont issus d’une génération qui n’avait pas le même accès à l’entertainement que le nôtre, ceci expliquant cela. Je les imagine jubiler chaque matin de ce mois de mars 2020. Lorsque tout cela sera fini, ils reviendront sur les plateaux télé et feront, une fois encore, l’éloge de ce qu’ils croient être bon pour ceux qu’ils ne comprennent pas.
Plutôt que d’attendre la réapparition de ces discours journalistico-boring, j’ai donc décidé de prendre les devants en publiant deux listes autour du thème de la paresse. Elles doivent être consommées en ces temps “de guerre” sanitaire et elles s’autodétruiront (je l’espère) une fois l’été venu. Je ferai alors l’éloge de la vitesse.
Musiques pour confinement sur le thème de la paresse
(liste à compléter sur FB – à ce lien – si vous le souhaitez)
Films pour confinement sur le thème de la paresse
(liste à compléter sur FB – à ce lien – si vous le souhaitez)
Tous ces films ont comme point commun d’avoir un protagoniste ennuyé à mourir.
Regardez les en début d’après-midi, ou très tard le soir. Cheers.
La Grande Bellezza (2013)
Slacker (1990)
Clerks (1994)
Blue Velvet (1986)
The Last Black Man in San Francisco (2019)
American Movie (1999)
Withnail & I (1987)
The End of the Tour (2015)
Do the Right Thing (1989)
A Single Man (2009)
Melancholia (2011)
Ferris Bueller’s Day Off (1986)
Cruel Intentions (1999)
Over the Edge (1979)
Be Kind Rewind (2008)
American Psycho (2000)
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