Every Monday morning, Still in Rock begins the week with an article featuring a bunch of recent releases. I dedicate a playlist to the very best of these articles at the end of each month (link). Make sure you don’t miss anything, join Still in Rock on Facebook (here) and WhatsApp (here). Cheers.
Chaque lundi matin, Still in Rock commence la semaine avec plusieurs sorties qui méritent leur pesant de cacahouètes biologiques. Et à la fin de chaque mois, une playlist rassemble le meilleur de ces articles (lien). Soyez sûr de ne rien manquer, rejoigniez Still in Rock sur Facebook (ici) et WhatsApp (ici). Cheers.
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Jim Shorts – “Angel Songs”
Single, Solidarity Club Records, Today
[indie rock nineties]
EN: Jim Shorts will release his latest album on September 18th. It will be called Late To The Feast, and that day, I’ll be joyful and… sad. I ranked the band’s previous essay at the gates of the top 30 albums of the 2010s (ranking), and “Open Arms of a Canyon” in the top 20 songs (ranking). I have the highest regard for Jim Shorts, which I described as the child of Built to Spill and a slacker (here). But now is a time for a celebration! I’m very happy indeed to release the band’s latest single, “Angel Songs,” in world premiere. True to itself (i.e., excellent), Jim Shorts takes the nostalgia of the 90s and puts it at the service of pop melodies and realistic lyrics. Jim, I will continue to embrace dualism with you for a long time, as you requested in the aforementioned title.
FR: Le 18 septembre prochain, Jim Shorts fera paraître son dernier album, Late To The Feast. Je serai alors partagé entre un sentiment de joie et de tristesse. Je nommais son précédent essai aux portes des 30 meilleurs albums de la décennie 2010s (classement), et “Open Arms of a Canyon” dans les 20 meilleures chansons (classement). J’ai donc toute l’estime du monde pour Jim Shorts que je décrivais comme la rencontre avec Built to Spill et un slacker (ici). Mais l’heure n’est pas à sortir les mouchoirs, l’heure est à la célébration. Je suis très heureux effectivement de sortir son dernier-premier single, “Angel Songs”, en exclusivité intergalactique. Fidèle à lui-même (c’est à dire excellent), Jim Shorts embarque avec lui la nostalgie 90s qu’il met au service de mélodies pop et de textes très réalistes. Jim, je continuerai longtemps d’embrassing dualism avec toi, comme tu le demandais dans le titre précité.
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Silverbacks – Fad
LP, Central Tones, 17 July 2020
[alt rock]
EN: Silverbacks is a band from Dublin who has thought about everything. The band has been releasing EPs and singles since 2017, without ever giving us the pleasure of an album. But now is the time. Fad oscillates between alternative rock and post-punk for the joy of those who have ever ventured to listen to R.E.M. and other more in-your-face compositions. With “Dunkirk” and “Pink Tide,” it asserts his dancing desires in a song that will probably not surprise the UK rock music fans. Silverbacks is particularly inspired when it tried to play tracks that keep their college simplicity, like “Drink It Down” or “Last Orders” (ala Canshaker Pi). As for more grandiloquent music, there’s always PUP – [favorite song: “Drink It Down“].
FR: Silverbacks est un groupe originaire de Dublin qui a parfaitement préparé son coup. Le groupe n’a jamais cessé de faire paraître EPs et singles depuis 2017, sans jamais nous faire le plaisir d’un album. Voilà qu’il se lance désormais au moyen de Fad, un LP qui oscille entre rock alternatif et post-punk pour le plaisir de ceux qui se sont un jour aventuré à écouter R.E.M. et autres compositions plus rentre-dedans. Avec “Dunkirk” et “Pink Tide“, il affirme d’entrée ses envies dansantes dans un élan qui ne surprendra pas les amateurs du Royaume-Uni. Silverbacks est particulièrement inspiré lorsqu’il s’essaie à des morceaux qui conservent leur simplicité college, à l’image de “Drink It Down” ou “Last Orders” (dans la mouvance de Canshaker Pi). Pour ce qui est d’une musique plus grandiloquente, il y a PUP – [titre préféré : “Drink It Down“].
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The Cowboy – Feel the Chi Releasing from You
7′, Feel It Record, 13 July 2020
[garage rock]
EN: The Cowboys were putting out Room of Clons last April. It was futuristic. The answer didn’t take long to come: here’s The Cowboy (without the “s”) releasing Feel the Chi Releasing from You, a big 7inch made of three garage songs 100% pure juice. “The Mist” attacks in force à la Country Teasers, while “El Poño” flirts with more instrumental things, a kind of Slint meeting an old sixties garage. “Jellyroll” delays, but it’s already too late. In the end, the Cowboys remind us where they come from and that a good little carnage is always appreciable. I shall add them somewhere on my list of best cowboy songs (list) – [favorite song: “The Mist“].
FR: The Cowboys faisaient Room of Clons en avril dernier. C’était futuriste, étonnant. La réponse ne s’est pas faite attendre longtemps : voici The Cowboy (sans le “s”) qui sort Feel the Chi Releasing from You, un gros 45 tours minute composés de trois morceaux garage 100% pur jus. “The Mist” attaque en force à la Country Teasers, tandis que “El Poño” flirte avec des choses plus instrumentales, une sorte de Slint à la rencontre d’un vieux garage sixties. “Jellyroll” temporise, mais il est déjà trop tard. Au final, les Cowboy nous rappellent d’où ils viennent et qu’un bon p’tit carnage n’est jamais de refus. À moi désormais de les ajouter quelque part dans ma liste des meilleures chansons cowboys (liste) – [titre préféré : “The Mist“].
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Blacklisters – Fantastic Man
LP, Learning Curve, Buzzhowl / A Tant Rêver Du Roi Records, 28 August 2020
[garage noisy]
EN: Wow, it’s going to hurt. Blacklisters is an English band from Leeds who, a few days ago, released one of the best noisy things of the last few months. The band’s first album in five years, Fantastic Man is indeed overwhelming. Conceived as such, it never takes the intensity down a notch: all the songs are progressive, and the album (taken as a whole) always finds a way to add a layer of sound. “Strange Face” and “Mambo No. 5” are two examples of the most dazzling things Blacklisters can do. It’s super British, and you come out of it like Grandma’s cat that made an accidental spin in the washing machine, a smile on your face while your eardrums are whistling – [favorite song: “Strange Face“].
FR: Wow, ça va cogner dans les chaumières. Blacklisters est un groupe anglais originaire de Leeds qui, il y a quelques jours, a fait paraître l’une des meilleures choses noisy de ces derniers mois. Premier album du groupe depuis cinq ans, Fantastic Man est effectivement une chose écrasante. Conçue comme telle, elle ne baisse jamais l’intensité d’un cran : tous les titres sont progressifs, et l’album (pris dans son ensemble) trouve toujours moyen de rajouter une couche sonore. “Strange Face” et “Mambo No. 5” sont deux exemples de ce que Blacklisters peut faire de plus flamboyant. C’est au final super british, et on sort de là comme le chat de grand-mère qui aurait fait un tour accidentel dans la machine à laver, un sourire aux lèvres, les tympans sifflants – [titre préféré : “Strange Face“].
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