Delusions of November 2020 – Part 2

Chaque lundi matin, Still in Rock commence la semaine avec plusieurs sorties
qui
méritent leur pesant de cacahouètes biologiques. Et à la fin de chaque mois, une playlist
rassemble le meilleur de ces articles (lien). Soyez sûr de ne rien
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EN: I almost missed it. In 2014, Peter Bibby released Butcher/Hairstylist/Beautician with the excellent “Goodbye Johnny” and “Hates My Boozin“. I found similarities with Peter Doherty, but without the slightly rotten melodrama of the English man. We heard about Bibby again in 2018, and he is back these days with Marge, a third album edgier than the previous ones. This time, Peter leaves (a little) aside his boozy-obsession, and makes it a big Australian success. Following in the footsteps of Pist Idiots (or maybe it’s the opposite?), Peter Bibby never pulls it off, from “Oceans” to “Calcium“. In the end, this album is made for eternal lovers; it’s a real alternative tour de force. We all have a few buddies like that… 

FR: J’ai bien failli passer à côté. En 2014, Peter Bibby faisait paraître Butcher/Hairstylist/Beautician avec les excellents “Goodbye Johnny” et “Hates My Boozin“. On y trouvait des airs de Peter Doherty, mais sans le mélodrame un peu pourri de l’artiste anglais. On entendait à nouveau parler de lui en 2018, et voici qu’il revient ces jours-ci avec Marge, un troisième album plus énervé que les précédents. Cette fois-ci, Peter laisse (un peu) de côté son côté artiste écorché-accroc-à-la-booze, et si j’ai d’abord craint à l’album qui en ferait beaucoup trop, force est de constater que Marge est, une fois encore, un gros succès australien. Dans la lignée de Pist Idiots (ou plutôt est-ce l’inverse), Peter Bibby ne baisse jamais l’intensité d’un cran, de “Oceans” jusqu’à “Calcium“. C’est, au final, un album pour les éternels amoureux, un véritable tour de force alternatif. On a tous un pote comme ça… 

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EN: I have a complicated relationship with Skegss. I had high hopes for the band a few years ago, but an interview with it convinced me of its bullshit. Instead of deleting all the unanswered questions, I decided to publish them all as they stand: here. And then, I called “Morons!” my article about its latest album (here). Yeah, but all that doesn’t stop me from liking Skegss anyway. Today, I bring the proof of my tough love with this little review on Fantasising. Although Skegss remains a slacker, I can’t help but find a certain pop finesse that would almost make me dance.

FR: Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai une relation compliquée avec Skegss. J’ai placé beaucoup d’espoirs dans le groupe il y a quelques années de cela, mais un interview avec lui m’a convaincu de sa connerie. Au lieu de supprimer toutes les questions restées sans réponses, j’ai décidé de publier la chose telle quelle : c’est ici. Et puis, j’ai intitulé “Crétins !” mon article sur son dernier album (ici). Ouais, mais tout cela ne m’empêche pas de bien les aimer quand même. Aujourd’hui, j’apporte la preuve de mon amour vache avec cette petite chronique sur Fantasising, son nouveau 45. Skegss délaisse un peu son aspect pop débile, et s’il est toujours slacker, je ne peux m’en pêcher de lui trouver une certaine finesse pop qui me ferait presque danser.

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EN: Where is my Jurassic Park t-shirt? Goodbye 20 Hello 30 is a band from Bordeaux who has been saying its nineties love to anyone who will listen to it for about ten years now. These days, the band is releasing its sixth studio album, a new demonstration of all the indie rock power of the eternal decade. “Friend of da Week” and a few others oscillate between Dinosaur Jr. style music and something a bit (but only a bit!) grungier. This makes Look at Me ironic (see “Too Much Indie” – almost Dictators) without leaving out its Superchunk’s resemblance.

FR: Ou qu’il est mon t-shirt Jurassic Park ? Goodbye 20 Hello 30, c’est un groupe originaire de Bordeaux qui, depuis une dizaine d’années environ, dit son amour nineties à qui veut bien l’écouter. Ces jours-ci, il fait paraître son sixième album studio, nouvelle démonstration de toute la puissance indie rock de la décennie sacrée. “Friend of da Week” et quelques autres oscillent entre morceaux à la Dinosaur Jr. et choses un brin (mais vraiment qu’un brin, hein!) plus grungy. Cela fait que Look at Me ne peut s’empêcher quelques ironies (voir “Too Much Indie” – presque Dictators) sans pour autant laisser de côté son Superchunk. La production est excellente, ce qui ne gâche rien de notre plaisir.

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EN: I’ve been living with Green/Blue’s music in my living room for several weeks now, and I now have the feeling that each of its songs is a classic that can’t remain in the garage scene shadow for long. And yet, there is still a long way to go. Recommended to me by The Sueves, Green/Blue is a band from Minneapolis that released a very good debut album earlier this year. Listen to “With That Face“, it sounds like a hit worthy of today’s biggest names (à la Corners). The whole production of the album is excellent, Ariel Pink, watch out man!

FR: Cela fait plusieurs semaines déjà que je tourne avec Green/Blue en fond dans mon salon, et sans grande surprise, j’ai désormais l’impression que chacun de ses morceaux sont des classiques qui ne pourront rester longtemps dans l’ombre de la scène garage. Et pourtant, le chemin sera encore long. Recommandé à moi par The Sueves, Green / Blue est un groupe originaire de Minneapolis qui, en début d’année, à fait paraître un très bon premier album. Ecoutez “With That Face“, on croirait entendre un hit pop digne des plus gros noms actuels (à la Corners). Toute la production de l’album est excellente, Ariel Pink n’a qu’à trembler, ceux qui sachent le sache.

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Bonus :