Delusions of January 2021 – Part 1

Chaque lundi matin, Still in Rock commence la semaine avec plusieurs sorties
qui
méritent leur pesant de cacahouètes biologiques. Et à la fin de chaque mois, une playlist
rassemble le meilleur de ces articles (lien). Soyez sûr de ne rien
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EN: Every January, it’s the same thing; I spend my time counting all the unforgivable omissions in my rankings. I start off strong this year with Total Revenge, which, in September 2020, released an excellent first LP. I missed it. Originally from Los Angeles, Ryan Pollie is one of those rare survivors who want to make garage rock the ultimate genre, whatever the cost. He reminds me of Paul Jacobs’ early EPs, how good it was. Overall, I take my hat off to him; Total Revenge’s first LP encapsulates the music that long represented Still in Rock’s essence. I’ll be sure to come back to it. 

FR: Chaque mois de janvier, c’est la même chose, je passe mon temps à recenser tous les oublis impardonnables dans mes classements de l’année précédente. Je commence fort avec Total Revenge qui, en septembre 2020, a fait paraître un très bon premier LP. Je l’ai loupé. Originaire de Los Angeles, Ryan Pollie fait partie de ces rares survivants qui veulent faire du garage rock le genre suprême, coûte que coûte. Il me rappelle les premiers EPS de Paul Jacobs, qu’est-ce que c’était bon. Je tire mon chapeau, son LP a longtemps représenté l’essence de Still in Rock, et je ne manquerai pas d’y revenir. 

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EN: To celebrate its third anniversary, Mothland Records (Montreal) has released a compilation that honors its catalog’s full breadth. If we do find Paul Jacobs’ near-garage experience and Jessica93’s nineties and shoegaze sound, Red Mass punk and Victime’s post-punk won’t fail to draw attention to them. All in all, this ensemble is one of the very best testimonials of how beautiful and eternally flourishing the Canadian scene is.

FR: Pour célébrer ses trois ans, le label Mothland (Montréal) a fait paraître une compilation qui fait honneur à toute l’étendue de son catalogue. Si on y trouve effectivement le presque-garage de Paul Jacobs ou le son nineties et shoegaze de Jessica93, le punk de Red Mass et post-punk de Victime ne manqueront pas d’attirer les regards sur eux. Au final, cet ensemble est l’un des plus beaux témoignages récents de ce que la scène canadienne est belle et éternellement fleurissante. 

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EN: Dick Move is a band from Auckland (New Zealand) who, last October, put its feminist post-punk out in a first album that deserves the laurels of the riot grrrl scene. What I like the most are punk songs that get us into trouble, such as “Ladies Night“. In fact, the darker and meaner Dick Move is, the better. The band will soon make a name for itself, and if it continues like this, a gang of true believers.

FR: Dick Move, c’est un groupe originaire d’Auckland (Nouvelle-Zélande) qui, en octobre dernier, a fait résonner son post-punk féministe et engagé dans un premier album qui mérite bien les lauriers de la scène riot grrrl. Ce qui me plait le plus, ce sont les morceaux bien punk qui nous rentrent dans le lard, à la façon de “Ladies Night“. En fait, plus Dick Move est sombre et méchant, mieux c’est. Le groupe ne tardera pas à se forger un nom, et s’il continue ainsi, un groupe de véritables fidèles.

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EN: Not only is this song excellent, but it is also the best video of 2020 (rankings). Last December, Viagra Boys released one of the most extraordinary things of the past year: an ode to redneck life, sung with Amy Taylor of Amyl & the Sniffers. And it’s… perfect! The “redneck paradox” that I tried to describe in an article dated last January has never seemed so real: they are loved across the Atlantic (here across the Indian Ocean) while they are mocked in their own countries. Fuck, that makes me want to buy a tractor! Can’t wait for the album. 

FR: Non seulement ce titre est excellent, mais c’est en plus la meilleure vidéo de 2020 (classement). En décembre dernier, Viagra Boys a fait paraître l’une des choses les plus extraordinaires de l’année passée : une ode à la vie redneck, chantée en compagnie d’Amy Taylor du groupe Amyl & the Sniffers. Et c’est… parfait. Le “paradoxe redneck” que je m’évertuais à décrire dans un article daté de janvier dernier ne m’a jamais semblé si vrai : on les aime outre-Atlantique (ici outre océan Indien) tandis qu’ils sont moqués dans leurs pays. Putain, ça m’donne envie d’aller m’acheter un tracteur ! Vivement l’album.