Delusions of February 2021 – Part 2

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EN: It’s quite rare to find an album for which no comparison can be genuinely made. This is the case of Silicone Prairie’s first LP, My Life on the Silicone Prairie, which is stirring up the DIY scene for very good reasons. Its Bandcamp description throws out a few keywords that sum it up pretty good: Kansas City / Midwestern punk / DEVO / D.L.I.M.C. / mid-80’s. No track is like the others; in fact, no track is like itself. This kind of album is usually a complete failure because they revolve around showing muscle (“Mum, look how creative I am”) rather than a musicality accessible to the common man. But Silicone Prairies not only manages to make corpses dance, but it is also exploring the depths of a spaceship coming straight from the Great Green Planet. Fuck, Abraham (Avi) Loeb might be right after all: they do exist!

FR: Il est très rare de rencontrer un album pour lequel aucune comparaison ne tient la route. C’est le cas du premier LP de Silicone Prairie, My Life on the Silicone Prairie, qui agite la scène DIY pour de très bonnes raisons. Sa description bandcamp balance quelques mots clés qui résument la chose pas si mal que ça : Kansas City / Midwestern punk / DEVO / D.L.I.M.C. / mid-80’s. Aucun titre ne ressemble aux autres, et même plus, aucun titre ne se ressemble à lui-même. Ce genre d’album est généralement parfaitement raté, parce qu’ils tournent à la démonstration plutôt qu’autour d’une musicalité accessible au commun des mortels. La chose est différente avec Silicone Prairie qui parvient non seulement à faire danser les cadavres en silicone, mais qui ne se prive pas du plaisir d’explorer les tréfonds d’un vaisseau spatial venu tout droit de la Grande Planète Verte. Putain, Abraham (Avi) Loeb pourrait bien avoir raison : ils existent !

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EN: As Wyatt Blair did a few years ago, Music On Hold is orchestrating a revival of 80s jangle-pop. The band’s first LP never deviates, even if it ends up exploring the confines of pop music and egg punk for nice people. “Adam’s War” will be one of the hits of the summer of 2021, a kind of dance straight out of the Mitterrand era. It reminds me of “Let Me Take Your Photo” from the Speedies, but with synth and nonchalance rather than the seventies craze. Oh, and this voice!

FR: Comme Wyatt Blair l’avait fait il y a quelques années, Music On Hold semble s’être fixé l’objectif d’orchestrer un revival de la jangle pop des années 80s. Le premier album du groupe ne déroge jamais à cette ligne de conduite, même s’il finit effectivement par explorer les confins de la musique pop et du egg punk pour gens gentils. “Adam’s War” sera l’un des tubes de l’été 2021, une sorte de summer dance tout droit sortie de l’époque Mitterrand. Ça me rappelle “Let Me Take Your Photo” des Speedies, mais avec synthé et nonchalance plutôt qu’engouement seventies. Et cette voix !

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EN: I don’t really know how to describe 1-800-MIKEY’s music. To be sure, the lo-fi production of his compositions makes them look like Jay Reatard’s demos (see “Hammer I Miss You” or “My Reality“). His second EP was released last September, and I wanted to talk about it before his first LP kills the indie-pop scene. “My Room” has a new video (see below), the perfect occasion for me to tell you about this artist from Sydney who might be starting a battle with Melbourne.

FR: Je ne savais pas véritablement comment décrire la musique de 1-800-MIKEY. Ce qu’il en ressort, me semble-t-il, c’est la qualité lo-fi de compositions qui voudraient être punk achève de les faire ressembler à des démos de Jay Reatard (voir “Hammer I Miss You” ou “My Reality“). Son deuxième EP est paru en septembre dernier, mais je voulais en parler avant que son premier LP ne vienne régler la scène indie pop. Je profite donc de la sortie d’une vidéo pour “My Room” afin de vous parler de cet artiste originaire de Sydney qui pourraient bien mener une bataille avec Melbourne.

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EN: Nate Cross, a dad-rock artist from Pittsburgh, released his new LP, Doom Songs, on February 5th. His likes Beck, the one from the 90s. And the great escapades. Logically, there’s a bit of a lover’s open-t-shirt side, but the album works quite well with all of its Americana hits. Good thing I just bought myself a bottle of Window Jane. It’s decided, I’m off to the land of old wooden porches, Nate Cross in my ears. It’s going to be corky, and I’m going to like it (I hope).

FR: Nate Cross, c’est un artiste dad-rock originaire de Pittsburgh qui, le 5 février dernier, a fait paraître son nouvel LP, Doom Songs. Son truc à lui, c’est Beck, époque 90s. Et les grandes escapades. On y trouve logiquement un côté un peu lover-chemise-ouverte-avec-un-collier-dent-de-requin, mais l’album fonctionne drôlement bien avec ses hits americana. Ça tombe bien, je viens tout juste de m’acheter une bouteille de Window Jane. C’est décidé, j’me tire aux pays des vieux porches en bois, Nate Cross dans les oreilles. Ça va être corky, et je vais aimer ça (j’espère).