Every Monday morning, Still in Rock begins the week with an article featuring a bunch of recent releases. I dedicate a playlist to the very best of these articles at the end of each month (link). Make sure you don’t miss anything, join Still in Rock on Facebook (here), WhatsApp (here), and Instagram (here). Cheers.

Chaque lundi matin, Still in Rock commence la semaine avec plusieurs sorties qui méritent leur pesant de cacahouètes biologiques. Et à la fin de chaque mois, une playlist rassemble le meilleur de ces articles (lien). Soyez sûr de ne rien manquer, rejoigniez Still in Rock sur Facebook (ici), WhatsApp (ici) et Instagram (here). Cheers.

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Paul Jacobs – Pink Dogs on the Green Grass
LP, Blow The Fuse, 30 April 2021
[garage pop]
🇨🇦
EN: Paul Jacobs’ songwriting is like the canvas of a great painter. He started with some straightforward garage songs; that was in 2012-2013. Then, Paul added layers of pop paint, one on top of the other. While doing so, he released some of the best songs of the past decade and now he’s finishing his work with Pink Dogs on the Green Grass. If the firecracker red of his early days is now faded, it’s because Paul Jacobs has added some folk and melancholy brushstrokes, a la Cass McCombs. The whole thing is truly unique. With this LP, he buys his ticket among the world’s most intriguing artists. Paul is building a real myth, I wouldn’t be surprised if his story is told in the underground circles of the 2050s. Until then, I refer you to my interview with him, here.
FR: Le songwriting de Paul Jacobs, c’est comme la toile d’un grand peintre. Il a commencé avec des morceaux garage très francs du collier. C’était en 2012-2013. Et puis, Paul a ajouté des couches de peinture pop, les unes sur les autres. Il a publié certains des meilleurs morceaux de la décennie passée, et voilà qu’il achève désormais son oeuvre avec Pink Dogs on the Green Grass. Si le rouge pétard de ses premières heures est désormais effacé, c’est parce que Paul Jacobs a ajouté quelques coups de pinceau folk et mélancoliques, à la Cass McCombs. Le tout est véritablement unique. Avec cet LP, il achète son ticket parmi les artistes les plus intrigants au monde. Paul construit un véritable mythe, je ne serai pas étonné que l’on raconte son histoire dans les cercles underground des années 2050. D’ici là, je vous renvoie à mon interview avec lui, ici.

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Ghoulies – Reprogram
LP, Goodbye Boozy Records, 23 April 2021
[garage punk]
🇦🇺
EN: There are albums I wait patiently for (see Paul Jacobs, right above), but this one, I didn’t see it coming. Ghoulies was not on my egg-punk/garage-punk radar, and yet, his second album is a marvel of the genre. With Reprogram, Aborted Tortoise and Kitchen People’s members strike back. It’s… The Fly 2, the return of the death that kills. The band from Perth is delivering as many hits as the Queen of England is attending funerals. “American Stu-Ty” and “No More Bands“, for example, achieve what the DEVO-scene has always wanted to do: synthetic edginess, terrifying and fun screwed-up music. Ghoulies is the slasher of the year 2021!
FR: Il y a des albums que j’attends patiemment (voir Paul Jacobs), mais celui-ci, je ne l’ai absolument pas vu venir. Ghoulies n’était pas sur mon radar egg-punk/garage-punk, et pourtant, son deuxième album est une merveille du genre. Avec Reprogram, les membres d’Aborted Tortoise et Kitchen People contre-attaquent. C’est… The Fly 2, le retour de la mort qui tue. Le groupe originaire de Perth enchaine les hits comme la Reine d’Angleterre enchaine les enterrements. “American Stu-Ty” et “No More Bands“, par exemple, réussissent tout ce que la scène de DEVO a toujours voulu faire : de l’énervé synthétique, de l’insecte terrifiant, et du fun. Ghoulies, c’est le slasher de l’année 2021 !
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Dye Crap – Dye Crap
LP, Kids Are Lo-Fi Records, Le Cèpe Records, Time Room Records, 30 April 2021
[slacker rock]
🇫🇷
EN: Dye Crap is an American slacker straight from Rouen. He is the John Belushi of the French scene, The Dictators’ grandson, Fidlar’s hidden child, The Chats’ cousin, Burger Records (2012) worshiper. The band first album does not shy away from any cliché of that scene. And not to spoil any of our fun, the LP is well produced. Like Andy Shernoff did, Dye Crap never seems to want to let it go. The album is logically intense and crushing, reminding me of Johnny Mafia’s Chevrolet Colorado album. To be honest, I’m afraid it’s a few years too late, but I might be wrong (once again) and Dye Crap might be the renewal of a slacker scene that wants to have fun in a boring world.
FR: Dye Crap, c’est le slacker américain tout droit venu à Rouen. C’est le John Belushi de la scène française, le p’tit fils des Dictators, l’enfant caché de Fidlar, le cousin des Chats, le fan du Burger Records époque 2012. Le premier album du groupe (qui porte le même nom) ne recule devant aucun cliché de la scène susvisée. Pour ne rien gâcher de notre plaisir, l’album est très bien produit, et comme le faisait Andy Shernoff, Dye Crap ne semble jamais vouloir relâcher la pression. L’album est logiquement intense et écrasant, il me fait en cela penser à l’album Chevrolet Colorado des Johnny Mafia. Pour être franc, je crains qu’il n’arrive quelques années trop tard, mais il se pourrait bien que j’ai tort (une fois encore) et que Dye Crap assoit le renouveau d’une scène slacker qui veut du fun dans un monde devenu ennuyeux.

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Italia 90 – “Borderline” & “Declare
Single, Brace Yourself Records, 16 April 2021
[art-punk]
🇬🇧
EN: Italia 90, a band from London (one more!), released a few days ago what could be their very best single: “Borderline“. Taking the intention of a post-punk music without the overrated side of The Cure, Italia 90 adds an indie rock touch with a melodic chorus that will make the angry bikers shiver. But the natural always comes back. With “Declare“, Italia 90 can’t help but tell us the story of an insurrection. The track is hazy and threatening. What if Italia 90 came to tell us that their forthcoming album would be more in line with The Clash than any other band?
FR: Italia 90, c’est un groupe originaire de Londres (un de plus !) qui, il y a quelques jours de cela, à faire paraître ce qui pourrait bien être son meilleur single : “Borderline“. Reprenant l’intention d’une musique post-punk sans le côté surfait des Cure, Italia 90 y ajoute une touche indie rock avec un refrain mélodique qui fera frémir les bikers énervés. Mais le naturel revient toujours. Sur “Declare“, Italia 90 ne peut s’empêcher de nous raconter l’histoire d’une insurrection. Le titre est brumeux et menaçant. Et si Italia 90 venait nous dire que son prochain album serait plus fidèle aux Clash qu’à aucun autre groupe ?

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