ENGLISH Version
Amyl and the Sniffers are the redneck paradox pushed to its paroxysm. The band keeps climbing in the charts, and, also, in the bogan heart of all the Australians who wear the mullet. Here is my 5-point review of its latest album, Comfort To Me, with my BBQ-trash state of mind.
1. This album is a real steamroller. You get into it like Grandma’s cat gets into the washing machine. Once activated, it never stops, and, without the slightest discontinuation, it knocks us out with a garage punk music that shows its muscles at every moment. The big production side of things is seductive, but I wonder if it doesn’t show its limits after a while. Amyl has never wanted to deliver softer songs. So be it. But in this context, I think that a more raw production – as Giddy Up’s was – gives a more convincing result. See for yourself:
2. Amyl is transforming her original bogan side into a powerful commercial argument. All the clips that go with Comfort To Me are about rednecks who confront the civilized world with rage. I find that very enjoyable. Amyl and her sniffers avoid the pitfall of the Blank Generation which sought an entirely prefabricated image.
3. Amyl seems to be taking on political themes for the first time. While the meaning of “Capital” is pretty obvious, I wonder if “Choices” and “Don’t Need a Cunt (Like You to Love Me)” are a #metoo reaction.
4. Several songs on this LP play a hardcore punk / harDCore card that Amyl has never pulled before. Usually on the trashy side of things, Comfort To Me is full of these straight edge riffs that recall the heyday of Bad Brain, Have Heart and Black Flag. See “Choices” for corroboration.
5. Comfort To Me is the third studio album of Amyl and the Sniffers. They all have one thing in common: they are punk, and redneck/bogan. Is it enough to say that the band will never betray us with a more commercial genre? I think so, or I hope so, one or the other…
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FRENCH Version
Amyl and the Sniffers, c’est le paradoxe redneck poussé à son paroxysme. Le groupe n’en finit pas de monter dans les charts, et, aussi, dans le coeur bogan de tous les Australiens qui portent le mulet. C’est donc avec l’état d’esprit BBQ-trash-et-bigoudis que je me lance dans une critique en 5 points de son nouvel album, Comfort To Me.
1. Cet album est un véritable rouleau compresseur. On y rentre comme le chat de mémé rentre dans la machine à laver. Une fois activé, il ne désemplit jamais, et, sans la moindre discontinuation, il nous assomme d’une musique garage punk qui montre ses muscles à chaque instant. Le côté grosse prod’ a un côté séduisant, mais je me demande s’il ne montre pas ses limites. Amyl n’a jamais voulu délivrer des morceaux qui temporisent. Soit. Dans ce contexte, je pense qu’une production plus brute — comme l’était celle de Giddy Up — produit un résultat plus convaincant. Voyez par vous-même :
2. Amyl semble ici transformer son côté bogan originel en un puissant argument commercial. Les clips qui accompagnent Comfort To Me jouent tous, sans exception, la carte du redneck qui se confronte au monde civilisé avec toute la rage qui accompagne cette population. Je trouve ça plutôt bien joué, Amyl et ses sniffers évitent ainsi l’écueil de la Blank Generation qui cherchait une image entièrement préfabriquée.
3. Amyl semble se saisir de thèmes politiques pour la première fois. Si le sens de “Capital” est plutôt évident, je me demande si “Choices” et “Don’t Need a Cunt (Like You to Love Me)” ne sont pas une réaction #metoo.
4. Plusieurs morceaux de cet LP joue une carte punk hardcore / harDCore qu’Amyl n’avait jamais dégainée. Habituellement du côté trash de la force, Comfort To Me regorgent de ses riffs straight edge qui rappelle les belles heures de Bad Brain, Have Heart et du Black Flag. Voyez “Choices” pour corroboration.
5. Comfort To Me est le troisième album studio d’Amyl et des Sniffers. Ils ont tous comme point commun d’être du punk pour redneck. Est-ce assez pour dire que le groupe ne nous trahira jamais avec un genre plus commercial ? Je le crois, ou je l’espère, l’un ou l’autre…