Galaxie 500 est une formation bostonienne formée en 1986. Nommé ainsi en hommage à la voiture de l’un de leurs amis (ici), Galaxie 500 est l’un des groupes phares du mouvement underground post-punk. Alors que ses membres conduisaient leur étude à Harvard University, Galaxie 500 aura été le groupe de trois albums : Today sorti en 1988 (ne manquez pas “Instrumental” (ici) et “Tugboat” (ici)), On Fire en 1989, et This Is Our Music en 1990. Le dernier demeure leur création la plus complète, un véritable chef-d’oeuvre Shoegaze où lo-fi et rock progressif trouvent un fabuleux terrain d’entente.
L’album débute avec “Fourth of July” (ici), un feu d’artifice où la voix de Dean Wareham rappelle la nonchalance de Lou Reed. Arrivent très rapidement “Summertime” et ma première question : en faut-il réellement plus pour comprendre que Galaxie 500 est une formation capable du tout meilleur ? Il y a dans ce titre quelque chose de Sonic Youth et des Pixies, quelque chose d’enivrant. Juste avant se trouve “Spook” (ici), l’un de leurs morceaux les plus difficiles à aborder. “Listen, the Snow Is Falling” (ici) est une autre démonstration de la force tranquille qu’est Galaxie 500, presque huit minutes d’un psychédélisme parfaitement maîtrisé, à la Velvet Underground. L’ultime masterpiece demeure “Melt Away“. Ce titre laisse sans voix, parvenir à produire une telle création impose le plus grand des respects. Enfin, c’est “Here She Comes Now” qui vient parfaitement conclure l’opus. Ce titre, paru sur la réédition de l’opus en 1997 par Rykodisc, permet à Galaxie 500 de finir sur une belle touche lo-fi, un final à la hauteur de ce que cet LP représente. Encore une fois, la référence aux Velvet Underground est évidente, reprenant l’appellation d’un des morceaux de White Light/White Heat. This Is Our Music est assurément une formidable épopée musicale qui ravira les amateurs de shoegaze, ceux qui aiment prendre leur temps et contempler le paysage sonore.
Et “Here She Comes Now“, édition de 1997 :
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