Non, Jack White and The Bricks n’est pas un nouveau projet du géant américain. Jack White and The Bricks, c’est un vieux groupe qu’il a mené avec Brendan Benson (The Raconteurs), Kevin Peyok (The Waxwings, The See-See) à la basse et Ben Blackwell (The Dirtbombs) à la batterie. Comme l’indique Third Man Records, “This item is a an exclusive VAULT release from Third Man Records. Limited numbers were sent to platinum VAULT members and not offered for sale”. Rare, vous avez dit rare ?
L’ensemble de l’existence du groupe se résume à quelques concerts donnés au cours de l’année 1999. Cet article fait état de celui joué le 9 juillet 1999 sur la piste de bowling du Garden Bowl à Detroit. Enregistré par un des ingénieurs qui travaillait ce soir-là, ce Live on the Garden Bowl Lanes a de quoi faire frémir tout le fan-club. Lo-fi comme rarement, on y entend le Jack White des tous débuts, dans un genre similaire à ce qu’il avait fait paraître avec les White Stripes sous Let’s Shake Hands en 1997 (cover) et Lafayette Blues en 1998 (cover) sur le label Italy Records.
Le premier temps fort de cet enregistrement est “Isis“, une reprise de Bob Dylan. On trouve ensuite les premières traces de la force tranquille de Jack White avec “The Same Boy You’ve Always Known“. Suit “Union Forever” qui paraîtra sur White Blood Cells en 2001. La structure très bluesy de “Now Mary” contrebalance l’immédiateté rock de “Black Jack Davey“. Enfin, “Ain’t It a Shame” conclut le live avec un grand moment de Garage. Cet enregistrement à quelque chose d’historique de très fort. Remercions le VAULT de son label d’avoir eu la bonne idée de le rendre public. Jack et ses surprises, c’est quelque chose.
(En parlant de surprise, peut-on espérer entendre un jour le 7ème album studio des Whites Stripes ? Jack White confiait quelques semaines avant la rupture du groupe qu’il était “prêt à retourner en studio” : lien. Une autre affaire à suivre ?)
Jack White and The Bricks – Isis
Jack White and The Bricks – Ain’t It a Shame
Liens afférents :
Vidéo de Jack White à San Francico
Album Review de son premier opus solo, Blunderbuss
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