Jackson Scott. Son histoire est atypique. Tout droit venu de North Carolina, Jackson Scott travaille au bookstore de sa fac, son nouveau job après avoir vendu des glaces pendant un petit bout de temps. Tout commence véritablement lorsque Jackson Scott a récemment posté trois titres sur sa page Soundcloud. Il n’en a pas fallu plus pour susciter un engouement peu commun (dont Fat Possum s’est vite emparé). Et pour cause, c’est du bon.
Le morceau qui accroche le plus l’oreille est “That Awful Sound“. Le travail studio y est étonnement bon, mais c’est surtout le rythme de ce titre qui fait le tout, collant parfaitement à notre envie de printemps. La voix de Jackson Scott est on ne peut plus nonchalante, c’est relax et efficace. “Sandy” est un titre plus étrange, plus planant, où le refrain forme un bon moment de Dream Pop. Enfin, “Evie” est sa création la plus à même de nous apporter des garanties sur le goût prononcé de Jackson Scott pour une musique véritablement créative. La voix y est, par moment, tout aussi fantomatique que sur le nouveau chef d’oeuvre de Deerhunter (il est d’ailleurs son opening band pour plusieurs dates), ou Atlas Sound. La mélodie n’est jamais laissée de côté, le défaut majeur de la scène actuelle. Ses paroles sont toujours ironiques, à la Mac DeMarco. Lui qui écoutait Nirvana dans son siège bébé, le fan de Napoleon Dynamite, admirateur des Pixies, Ty Segall et Neutral Milk Hotel, devra nous redonner des nouvelles très rapidement. Son premier opus, Melbourne, devrait sortir prochainement (il était disponible gratuitement il y a peu, à croire que Fat Possum n’a pas trop aimé l’initiative). Jackson Scott, vite, du neuf.
Lien afférent :
Post a comment