Samedi 17 novembre se tenait à l’Église de St. Ann’s & the Holy Trinity, à Brooklyn, un concert exceptionnel ayant pour but de soulever des fonds pour réparer les dommages causés par l’Ouragan Sandy. Cette après-midi fut exceptionnelle à bien des égards. Le premier est bien évidemment dû à une lineup époustouflante. Le deuxième est le fait du bâtiment dans lequel se déroulait l’événement. Le troisième est dû à la mise en scène des artistes, au fond de l’église, pour une performance acoustique. Enfin, le dernier n’est pas étranger à la magie qui a régné durant plus de cinq heures. Voici une critique de chacun des sets accompagnés d’une vidéo, à l’exception de l’extraordinaire live de Devendra qui n’était pas assez audible pour que le rendu lui fasse hommage. Si avec ça vous ne passez pas un bon week-end …
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Real Estate
De nombreuses nouvelles créations et je ne peux vous dire à quel point je suis impatient de les entendre en version studio. Ces versions acoustiques étaient très subtiles, une Pop si délicate qu’elle semble avoir été forgée dans du velours. La pureté de la voix de Martin Courtney est telle que l’église tout entière était transportée dans un monde nouveau.
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Vampire Weekend
Vampire Weekend aura délivré son Afro Pop habituelle qui aura donne l’envie de sautiller a pied joint sur les bancs. Jonglant entre les titres des deux albums, le groupe n’aura pas manque d’interpréter son nouveau single, “Unbelievers“. Était-ce transcendant pour autant ? Peut être pas.
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Devendra Banhart
Devendra est un artiste captivant. Délivrant ces titres tel un oiseau chantant l’arrivée du printemps, il aura délivré son “Brindo” avec une grâce peu commune. Loin de toutes les conventions scéniques, ce court set aura définitivement marqué les mémoires. Devendra évolue sur scène comme nul autre, un régal. (article avec vidéo)
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The Walkmen
Solonnelle, la folk de The Walmken, très américaine, est souvent empreinte de longs voyages, de beaux paysages. Très imagé, ce set là aura été souvent très réussi, parfois plus terne.
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Cass McCombs
Très poétique, Cass McCombs s’inscrit dans une longue lignée de grands songwritters. Les minutes les plus noires de cette après-midi auront été de son fait, formant à l’église dans laquelle nous ne trouvions une splendide brume musicale.
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Dirty Projectors
Hypnotisant ! Délivrant des versions tout aussi parfaites que sur l’album, assister à un live de Dirty Projectors est une expérience qui ne s’oublie pas. Les voix des deux anges accompagnant Dave Longstreth donnent à cette musique une aura exceptionnelle. Ce fut grand.
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